samedi, mai 4

Réunion du CPS de l’UA sur la situation sécuritaire en RDC : non invité, le Rwanda s’adresse à Moussa Faki

Le Gouvernement du Rwanda dit apprendre connaissance de la réunion virtuelle prévue le 4 mars 2024, du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union Africaine pour examiner la situation dans l’Est de la RDC et le déploiement de la Mission SADC en RDC (SAMIDRC).

Le Gouvernement du Rwanda a également appris avec une grande inquiétude que l’un des les objectifs de la réunion sont d’entériner le déploiement du SAMIDRC et évaluer le soutien possible que l’Union africaine et d’autres acteurs stratégiques les partenaires pourraient s’étendre au SAMIDRC.

« Le Rwanda n’étant pas invité à participer, nous demandons que ce qui suit La SAMIDRC, en tant que force offensive en coalition avec ces éléments, ne peut
remplacer un processus politique bloqué par le gouvernement de la RDC. Par conséquent, l’Union africaine est priée de ne pas
« autoriser » ni financer SAMIDRC, » estime Kigali.

Selon le gouvernement Rwandais, la crise actuelle dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) remonte à 30 ans, lorsqu’en juillet 1994, la défaite Rwandaise gouvernement génocidaire et forces qui comprenaient les fameux Interahamwe les milices ont fui vers ce qui était alors le Zaïre.

Au lieu de désarmer les forces « génocidaires » vaincues, les Zaïrois
le gouvernement soutenu par des acteurs étrangers les a aidé à se réorganiser, et ils sont maintenant connus sous le nom de Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR). La milice génocidaire FDLR est devenue une menace permanente pour le Rwanda a exporté l’idéologie du génocide vers la RDC.

« Cela a conduit à la persécution et au déplacement de centaines de milliers de personnes, membres de la communauté Tutsi Congolaise qui ont ensuite fui vers le Rwanda et d’autres pays de la région ».

Le Rwanda rappelle qu’en 2013, la Brigade d’intervention de force (FIB) dirigée par la SADC a été créée pour lutter contre les groupes armés illégaux en RDC, ont décidé sélectivement de combattre le M23 et a refusé de s’attaquer aux FDLR et aux Forces démocratiques alliées (ADF).

« SAMIDRC soutient actuellement la posture belliqueuse du gouvernement de la RDC, en se concentrant sur une solution militaire contraire à l’esprit de toutes les initiatives de paix régionales,
y compris le processus de Naïrobi dirigé par l’EAC et le processus de Luanda dirigé par l’Angola ».

L’EAC avait déployé la Force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est
(EACRF) pour résoudre le conflit en RDC, dans le cadre de l’accord de Naïrobi
Processus. Cela a conduit à un cessez-le-feu de mars à septembre 2023, mais le gouvernement de la RDC a accusé l’EACRF (à l’exception du contingent burundais) de
n’exécutant pas un mandat offensif et l’a expulsé unilatéralement, rappelle le communiqué du gouvernement Rwandais.

Le gouvernement de la RDC a alors invité le SAMIDRC dans le cadre d’une offensive
mandat, qui ne tient pas compte des processus politiques de Naïrobi et de Luanda, augmentant les tensions potentielles entre la CAE et la région de la SADC. renchérit Kigali.

Fred Mastaki Rex

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