Les leaders de la principale opposition Congolaise, Ensemble pour la République, FCC, Lamuka se sont réunis mercredi 20 novembre 2024 au Siège de la CENCO à Kinshasa, où ils ont rejeté en bloc le projet de Félix Tshisekedi Tshilombo, Président de la République Démocratique d’un projet de la Révision Constitutionnelle de la République Démocratique du Congo.
« Peuple Congolais, l’heure est grave. Réveillons-nous !, Défendons nos droits et notre souveraineté. Empêchons Monsieur Félix Tshisekedi de réaliser son coup d’Etat constitutionnel », déclare l’opposition Congolaise, tout en fixant à l’opinion nationale et internationale que « pas de la constitution, pas de troisième mandat à Monsieur Félix Tshisekedi Tshilombo ou qui que ce soit, pas de présidence à vie en République Démocratique du Congo ».
Elle rejette en bloc la démarche du Président Félix Tshisekedi et de son parti Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), de la révision constitutionnelle, qualifiée « d’injustifiée, inopportune, illégale et anticonstitutionnelle ».
La démarche du changement ou de la révision constitutionnelle est une haute trahison par Monsieur Félix Tshisekedi Tshilombo est une menace grave contre la cohésion sociale congolaise, dénonce l’opposition.
« Aucune disposition de la constitution n’empêche Monsieur Félix Tshisekedi d’améliorer les conditions du peuple Congolais, notamment en garantissant une rémunération décente pour nos militaires, Policiers, Enseignants, Médecins et autres Fonctionnaires de l’Etat, en donnant à la population l’accès à l’eau potable, à l’électricité et à des soins de santé de qualité en stabilisant le toux de change, en construisant et en réhabilitant les routes, régulant la circulation routière pour contenir les embouteillages, en récupérant Bunagana et la centaine d’autres localités occupées par le M23, en mettant fin à l’insécurité généralisée dans le pays », éclairci l’opposition Congolaise dans sa déclaration commune.
Ensuite, elle dénonce les détournements des deniers publics devenus des pratiques du côté de la mouvance, manquement de l’espace de la liberté, c’est qui est une violation des droits de l’homme. cette opposition Congolaise exige la libération des opposants Seth Kikuni, Mike Mukebayi et Jean-Marc Kabund et autres citoyens Congolais innocemment arrêtés.
Réagissant à des propos selon lesquels, la constitution Congolaise est issue de l’étranger, les opposants Congolais affirment que « la constitution Congolaise est le fruit du travail des Congolais et adaptée par le référendum à 85%, elle est l’expression de souveraineté nationale ».
L’opposition fustige l’occupation de plusieurs localités dans l’Est du pays et les attaques répétitives des groupes armés M23, ADF et CODECO, considérée d’une menace étrangère du Rwanda et de l’Ouganda.
Elle rappelle que l’article 64 de la constitution donne le pouvoir au peuple Congolais de se lever contre toute tentative de subvention des institutions démocratiques, ainsi le peuple Congolais doit se lever pour faire l’échec à la démarche du changement ou de la révision constitutionnelle de Félix Tshisekedi Tshilombo, car c’est un plan qui se consacre de même à la Balkanisation du pays.
Au finish, les opposants Congolais dans leur déclaration conjointe appelle les Congolais et Congolaises à organiser des manifestations pour défendre la constitution de 2006, une expression de la souveraineté nationale.
Luc Lukandjila