
La direction provinciale de la santé Nord-Kivu, conjointement à l’organisation mondiale de la santé (OMS) dans son dernier rapport publié faisant de l’évolution de la situation sécuritaire particulièrement sur la présence du M23-AFC, soutenu par le Rwanda à Goma, et dans des territoires de cette province, indiquent avoir enregistré à partir du 21 au 30 janvier 2025, sept cent (700), septante et trois (773) décès et deux milles huit cent quatre-vingts blessés (2880), saturés dans des structures sanitaires des zones de santé de Goma, Karisimbi et Nyiragongo. Selon ce rapport exploité par rtr-beni.net dimanche 02 février 2025, un afflux des blessés a provoqué une saturation des hôpitaux et structures sanitaires dans la ville de Goma, l’accès humanitaire à certaines zones stratégiques dont Kirosthe/Sake et Nyiragongo qui sont restés fermés, tandis que les déplacés de Nzulo, Bulengo, Lushagala, Rusayo, Kanyaruchinya ont fuit vers le centre-ville, d’autres vers des zones de Rutshuru et Masisi.
L’entrée des troupes armées, notamment le M23, dans la ville de Goma, a aggravé la situation humanitaire et la gestion des blessés. De nombreuses structures de santé opèrent au-delà de leurs capacités, signalant des besoins urgents ; en lits montés, en médicaments, kits médicaux, kits de traumatologie, produits sanguins, en carburant, matériels, équipements et autres intrants chirurgicaux. Ce rapport rapporte que, la sécurité actuelle à Goma reste volatile. Des pillages et de tirs sporadiques se poursuivent. Plusieurs entrepôts, CIRC, PAM, MSF, UNHCR, GTZ, magasins, alimentation, supermarchés, ont été pillés dans les journées du 27, 28 et du 29 janvier 2025.
La ville jusqu’à présent est privée d’eau, c’est qui risque en une propagation du choléra et autres maladies hydrauliques dans la communauté, tout en signalant aussi d’un début timide mais progressif des mouvements de la population de la population vers le centre-ville. La destruction des sites des déplacés, par conséquent, les IDPs sont obligés de retourner dans leurs milieux de provenance. À ce rapport de préciser que plusieurs autres blessés sont dans les domiciles en attente d’évaluation tenue de la première réunion de crise entre la DPS et les différents partenaires en dénonçant aussi le fusillade des ambulances Heal Africa et leurs ambulanciers.
Le cumul des blessés depuis le début de la crise (Mars 2024) est de 5949, rapporte la DPS Nord-Kivu et l’OMS. Appart cela, à la date du 24 janvier 2024, 143 malades confirmés isolés dans différents CT Mpox de trois zones de santé en crise, dont 15 sont encore dans l’isolement, 128 malades se sont évadés des sites d’isolement certains ont été complètement pillés.
Les défis ci-présent guettent ces entités, et nécessite une réponse rapide, il s’agit d’accès limité aux zones d’intervention rupture en médicaments et autres infrants, rupture en produits sanguins, pillages des entrepôts et établissements de soins, pillages de la logistique médical et non médical du CIRC et MSFr, punerie d’eau et l’électricité, refus de malades blessés surtout les militaires déchargés à retourner dans la communauté, insuffisance des moyens logistiques, notamment le corbillard pour les équipes EDS, insuffisance des ambulances, manque des sacs mortuaires, insuffisance d’équipe des chirurgiens/traumatologues, chirurgiens maxillo-faciaux et anesthésistes réanimateurs.
Pour faire face à ces difficultés, les actions de réponse données par la DPS Nord-Kivu et l’OMS sont : la tenue de la première réunion de crise entre la DSP et les différents partenaires, évaluation de la capacité d’appui d’urgence des partenaires (5 partenaires positionnés), dotation de l’UNiCEF en kits basiques, antipaludéens, kits obstétrique, antipaludéen, kit abstetrical, kit chirgucal aux ESS dont l’Hôpital provincial du Nord-Kivu, l’HGR charité, l’Hôpital régional militaire, l’Hôpital de la police, dotation par TOMS de soixante (60) matelas à l’hôpital provincial du Nord-Kivu pour augmenter la capacité d’accueil, déploiement des équipes EDS appuyées par le CICR, pour ramassage des corps dans la communauté, la prise en charge des cas de blessés dans les établissements de soins de santé, évaluation des capacités des structures de prise en charge de blessés et estimation des blessés (en cours), l’identification des corps au niveau des morgues et production du Sitrep.
Luc Lukandjila