Le comité des pêcheurs de la pêcherie de Kyavinyonge, située sur le Lac Edouard, précisément dans le groupement Isale-Kasongwere, chefferie des Bashu, dans le territoire de Beni, au Nord-Kivu exige la relève des agents affectés localement au sein des services censés assainir le lac. Il cite notamment les responsables des services de l’Agriculture, Pêche et Élevage (AGRIPEL) et de l’environnement.
Selon le représentant des pêcheurs de Kyavinyonge, les animateurs de ces services techniques de l’Etat semblent moins sensibles aux pratiques prohibées qui s’observent sur le lac surtout à l’instar de la prolifération des filets électriques, ainsi que des pêcheurs clandestins actifs dans des zones bien identifiées. Mbusa Kavasya Noé pense que les autorités devraient songer à la permutation de ces agents qui montrent déjà leurs limites à mener des actions contraignantes pour la protection de l’écosystème du Lac Edouard.
« Lorsqu’on s’arrange à participer à l’assainissement du lac, ceux qui sont censés le faire s’activent aussi à protéger les clandestins. Alors, nous demandons au gouvernement de suivre de près cette question, surtout auprès de ceux qui sont censés protéger le lac. Nous soufrons suffisamment. Du côté de l’Ouganda, nous sommes menacés. Et le temps que nous tentons d’assainir le lac, ceux qui devraient le faire ne le font pas et ne font preuve d’aucun souci pour le faire. Nous constatons que ça devient un commerce sur les eaux du lac. Que le gouvernement s’y implique, parce que les agents de ces services ont semblé ignorer leurs missions. Voilà pourquoi même ils s’intéressent à de moindres questions, alors que les clandestins sont là, ils ne veulent rien faire contre eux. Et sont même les pêcheurs normaux qui sont plus ciblés par des menaces« , a-t-il expliqué.
Et de poursuivre : « Alors, le gouvernement devrait bien interroger les gens comme ceux de la force navale, du service de l’environnement ainsi que de l’AGRIPEL pour qu’on sache s’ils sont entrain de faire leur travail effectivement« .
Réagissant à cette déclaration de Mbusa Kavasya Noé, le chef du secteur de l’environnement à Kyavinyonge accuse l’insuffisance des moyens logistiques qui serait à la base de l’inertie de ses agents sur les eaux du Lac. Ghislain Karumya pense qu’il faut un appui du gouvernement quant à ce.
« Moi, je sais qu’il y a une pêche normale à 70% sur la partie que je contrôle. Nous ne sommes pas financés. Nous n’avons pas de carburant, sans moteur, sans pirogue, sans engin. Nous sommes des soldats sans minutions. Quand nous faisons la patrouille, nous nous empruntons le carburant, voire le moteur et la pirogue et nous essayons de traquer les clandestins à au moins 70%. Kyavinyonge est plus assaini que les parties Ouest et Nord », a-t-il expliqué.
Tsongo Kamala Bin-Phlégon
Suis content de la déclaration du représentant des pêcheurs de kyavinyonge, ils ont fait un bras de faire contre l’ICCN voulant qu’il soit dirigé par l’administration de l’État oubliant que le lac Édouard fait partie intégrante du parc national de Virunga PNVi. Voir même la partie ouest du lac Édouard sécurisé par les éléments de la force navale est le champ d’action des pêcheurs clandestins, il y opéré jour et nuit et sont soutenus par ces éléments et certains autorités locales. La partie Est où sont logés les eco-garde est la seule qui reste productif. Il faut apprendre à ces agents de respecter les lois de la République. Comment l’Ouganda qui détient 27% de la surface liquide des eaux peut mieux protéger son partie et sans conscience nous franchissons leur surface ?