dimanche, mai 19

Nord-Kivu : les activités reprennent après une journée de manifestation à Goma

La vie a repris mardi 1er novembre 2022 sur toute l’étendue de ville touristique, chef lieu de la province du Nord-Kivu. Ce, après une journée caractérisée par des manifestations organisées par la société civile et les mouvements citoyens, pour dire non à l’agression de la RD Congo par les pays voisins.

Boutiques, magasins, officines pharmaceutiques et écoles qui étaient fermés toute la journée, ont fonctionné ce mardi.

Les organisateurs de la marche se félicitent de sa réussite, dont plusieurs habitants de la place ont participé.

Avec des calicots, banderoles et affiches en mains, les manifestants ont exprimé leur ras-le-bol, face à ce qu’ils qualifient d’agression du sol Congolais par le Rwanda, sous couvert du M23.

Contactés ce matin par notre reporter, certains Gomatraciens disent que le message de la population a été entendu. Pour eux, le gouvernement Congolais et la communauté internationale doivent, chacun prendre ses responsabilités, afin de rétablir la paix et la sécurité, dans la partie Est de la RD Congo.

« Si j’ai accepté de rester chez moi, c’est parce que ici à l’Est nous avons tant souffert. Depuis 1994, la RDC est envahie, on nous dit toujours que c’est le Rwanda. Le gouvernement Congolais doit faire tout moyen possible pour défendre l’intégrité territoriale, en dotant des moyens nécessaires à l’armée loyaliste, engagée sur les fronts. La communauté internationale ne doit pas également continuer à observer seulement ce problème. Si la MONUSCO est là, c’est parce qu’elle représente la communauté internationale. Donc elle a un rôle à jouer, dans la stabilisation de la paix et la sécurité. Demander aussi aux pays voisins de cesser à agresser la RDC« , a dit à rtr-beni.net, Faustin Sikuzote, un habitant de Goma.

D’autres par ailleurs estiment que les jeunes doivent se faire enregistrer au sein des FARDC pour servir sous le drapeau, afin de défendre l’intégrité du territoire national.

Samedi 29 octobre dernier, la société civile a, dans un communiqué rendu public, annoncé des journées villes mortes, afin d’exprimer son soutien aux forces armées de la République Démocratique du Congo et dire non à l’agression Rwandaise, sur le sol Congolais.

Pendant ce temps, le gouvernement provincial appelle la société civile et les mouvements citoyens à s’absetenir d’organiser des manifestations populaire, qu’il juge “susceptiples de favoriser l’infiltration de l’ennemi.”

Jocel Biryeka, depuis Goma

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