Cette proposition est diversement appréciée au sein de la classe politique Congolaise.
« Pas question de partager des postes au gouvernement », précise Devos Kitoko, le secrétaire général de son parti ECIDé.
Le camp de Moïse Katumbi parle de « cohésion nationale », comme préalable.
« Il faut qu’on soit d’abord dans une situation de normalité républicaine. Il ne faut pas aller vite en besogne », dit Herve Diakiese, porte-parole de «Ensemble pour la République ».
Contacté par Barick Buema de Top Congo FM, les pro-Kabila rejettent toute idée de dialogue.
« On l’avait demandé avant les élections. Ils n’avaient pas accepté. Il est en plein mandat, qu’il le termine. Dialogue pour faire quoi ? », s’interroge Lucain Kasongo du PPRD.
Le camp de Félix Tshisekedi est favorable, mais pas au partage du pouvoir.
« On a vu des opposants occuper des fonctions. Mais, après avoir amassé un peu de sous, ils se sont rétractés », dénonce Eliezer Tambwe.
Pour l’opposant Seth Kikuni, « s’il y aura dialogue, c’est pour demander à Félix Tshisekedi ce qu’il fait à la tête du pays ».
Bienvenu Katava