“Journée de fête pour toutes les radios et particulièrement les radios communautaires du Nord-Kivu, qui sont fières d’avoir contribué dans la promotion de la liberté d’expression en donnant dans une large mesure la parole à tous les citoyens sans discrimination et en élevant la voix des citoyens ordinaires.”
C’est le sens du Prix Johann-Philip-Palm décerné au Collectif des Radios et Télévisions du Nord-Kivu (CORACON), le 4 Décembre dernier. A l’occasion de la journée mondiale de la radio, cette structure félicite les les journalistes de la RD Congo et plus particulièrement ceux du Nord-Kivu qui font bien leur travail malgré la cruauté du contexte.
“Félicitations à tous les radioteurs qui font bien leur travail ici au Nord-Kivu et dans toute la RDC, malgré la cruauté du contexte. Journée d’évaluation aussi. Parce que nous sommes appelés, dans notre rôle de constructeurs de
contenu pour les radios de bouger,” indique le CORACON dans sa déclaration.
Personne ne peut rester statique dans un monde si dynamique, aux enjeux qui deviennent chaque jour qui passe encore plus complexes. Face aux conflits violents
connus à l’Est du Congo comme c’est le cas actuellement, les acteurs au sein des radios doivent s’assurer de demeurer des connecteurs sociaux et non des diviseurs.
“La radio va contribuer à éteindre des brasiers au lieu de les allumer ou de les entretenir. Voilà pourquoi nous nous joignons à la démarche de l’UNESCO qui a placé cette journée sous le thème « radio et paix » qui souhaite que la radio soit un pilier de la prévention des conflits et de la consolidation de la paix,” souligne-t-il.
Et d’ajouter : “Nous sommes donc appelés à bannir les messages de haine dans les programmes de nos radios, à utiliser plus de rigueur dans la vérification et le traitement des informations afin de ne pas diffuser des rumeurs, des fausses nouvelles dont les effets sont toujours dévastateurs.”
Pour le CORACON; à tous ses partenaires nationaux et internationaux, la radio, au Nord-Kivu, demeure le média le plus sollicité pour acquérir de l’information. Mais la guerre, les poches d’insécurité qui perdurent depuis 30 ans et la précarité économique mettent toujours en mal le
travail de ce précieux média dont votre soutien que nous saluons brièvement ici, a toujours sa raison d’être. Appuyer une radio indépendante et professionnelle c’est soutenir la paix et le développement.
Glorichev