dimanche, mai 5

Journée internationale de la jeune fille : “Nous nous mobilisons pour que toutes les filles aient le droit de devenir des femmes libres et autonomes demain grâce à l’éducation” (CPDH)

L’humanité célèbre11 Octobre la journée internationale de la jeune fille. Comme ce lundi 11 Octobre 2021, l’ONGDH Centre pour la promotion des droits humains, CPDH indique qu’il se mobilise “pour que toutes les filles d’aujourd’hui aient le droit de devenir des femmes libres demain grâce à l’éducation”.

Darius Syayira son coordonnateur, l’a exprimé dans une déclaration rendue publique :

«Les droits des femmes adultes commencent par les droits des filles enfants. C’est pourquoi l’ONGDH Centre pour la Promotion des Droits Humain, CPDH s’inscrit en fond sur la transformation de la vie des millions de filles victimes d’inégalités et de discriminations dans le monde. À l’occasion du 11 octobre, Journée internationale des filles, nous nous mobilisons pour que toutes les filles d’aujourd’hui aient le droit de devenir des femmes libres demain grâce à l’éducation.

Déscolarisation, excisions, mariages d’enfants, grossesses précoces, esclavage, trafic, exploitation… ces violations des droits des enfants sont subies par des millions de filles dans le monde et constituent de nombreux freins à leur éducation et leur émancipation.
Pourtant, les rapports des institutions internationales le montrent car investir dans le potentiel d’une fille constitue un levier d’émancipation qui permet le développement de toute sa communauté, de son pays, et lui permet d’accéder à l’indépendance financière afin de briser le cycle intergénérationnel de la pauvreté.

Nous sommes sans ignorer que les filles sont des leaders », a-t-il dit.

A lui d’ajouter que les filles sont les actrices du changement. Elles font le bien et stimulent la croissance dans le monde entier. Elles sont une source essentielle du changement transformateur en faveur de l’égalité des sexes.

« Mais hélas, dans la zone de Beni, il sied de retenir nombreuses violations des Droits Humains sur enfants : Agressions sexuelles ; Violences sexuelles verbales ; Distribution du matériel pornographique et pornographie enfantine ; Esclavage sexuel ; Attentats à la pudeur », a-t-il ajouté.

Le CPDH rappelle que Toute activité sexuelle avec des mineurs (personnes âgées de moins de 18 ans) est interdite, quel que soit l’âge local de la majorité ou du consentement. La méconnaissance de l’âge d’un mineur ne peut être utilisée comme défense.

Avec amertume, le Centre pour la Promotion des Droits Humains constate que dans la Commune d’Oïcha, nombreuses jeunes filles n’atteignent pas leurs objectifs de la vie suite à des violations graves des droits des enfants, grossesses précoces qui les conduisent précocement au foyer d’où les mariages d’enfants.

Nous ajoutons ensuite la qualité d’enseignement dans les milieux touchés par l’insécurité où pour la plupart on sauve les années scolaires et non l’éducation des enfants suite aux arrêts intempestives dûs à la situation sécuritaire dans la Zone.

Ces jeunes filles ont besoin d’une éducation de qualité pour qu’elles soient utiles pour elles-mêmes, leurs familles et enfin à la communauté pour qu’elles ne dépendent pas à leur futurs époux. Elles méritent une protection exceptionnelle compte tenu de leur degré de vulnérabilité.

« Le CPDH salue la création de cette journée en recommandant aux autorités tant locales que nationales de bien se pencher sur le respect des droits des enfants », peut-on lire dans cette déclaration.

Bradeau Nganga Victor

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