
Un officier des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), adjudant-chef du 3203e bataillon, est accusé par la nouvelle société civile de la chefferie des Babila-Babombi d’avoir forcé le gérant de l’hôtel, sans mandat, vers minuit, à ouvrir toutes les chambres et à expulser trois (03) couples qui séjournaient à l’hôtel situé au centre de Teturi, dans la chefferie des Walese-Vonkutu, territoire de Mambasa, en Ituri.
Les faits se sont produits dans la nuit du vendredi au samedi 19 avril 2025 lorsqu’un officier a fait irruption à l’hôtel Hozana sous prétexte de chercher un Maï-Maï présumé qui, selon lui, séjournait dans cet hôtel.
Après avoir forcé le gérant à ouvrir toutes les portes sans mandat, il a procédé à l’arrestation arbitraire des trois couples qui se trouvaient déjà dans leurs chambres et les a conduits la nuit au commissariat de police local, selon notre source dans la région.
Cette même nuit, cet officier militaire est retourné au commissariat et a fait sortir les trois femmes de leurs cellules. Elles ont été déshabillées et invitées à s’allonger sur la pelouse nues devant le commissariat, selon la nouvelle société civile, qui condamne ces actes illégaux, qui constituent une violation flagrante des droits humains et de la dignité des femmes.
Cette organisation appelle les autorités compétentes à ouvrir une enquête indépendante afin d’établir les responsabilités et de punir l’auteur conformément à la loi.
Cette organisation de la société civile exhorte la hiérarchie militaire à remplacer cet officier des FARDC dans la région et demande aux ONG de défense des droits humains de s’impliquer dans la protection des victimes et la poursuite de l’auteur.
Contacté le commandant du 3203e régiment, a déclaré ne pas être au courant de cette situation et a indiqué qu’il allait se renseigner et donner plus d’informations sur ce qui se réellement passé.
Rédaction