mercredi, mai 1

Ituri : les usagers de la route Komanda-Beni payent plus de 40.000 CDF aux différents postes de contrôle des FARDC

Les usagers de la route nationale numéro 4 de Komanda-Beni dans l’Est de la République Démocratique du Congo payent plus de 40.000 CDF aux postes de contrôle sur la route nationale numéro 4 situés en chefferie de Walese-Vonkutu, territoire d’Irumu en Ituri.

Selon l’acteur politique du territoire d’Irumu Yves Mutume qui s’est livré à la rédaction de rtr-beni.net, ces usagers routiers payent par chaque poste de contrôle un montant de 3.000 CDF à 5.000 CDF, chose qu’il qualifie de tracasseries sur cette route d’intérêt national.

Il appelle les autorités militaires qui sont à Komanda à enquêter sur ces tracasseries bien organisées par certains militaires qui veulent ternir l’image de l’armée.

«Nous ne sommes pas contre les postes de contrôle érigés par les militaires sur cette route nationale numéro 4. Nous sommes dans une zone opérationnelle bien sûr, les militaires qui sont basés sur des postes de contrôle sont allés au delà de leur mission aller jusqu’à demander beaucoup de l’argent aux usagers de cette route nationale pourtant ces usagers sont des déplacés qui sont entrain de regagner Komanda car la vie devient pour eux difficile ailleurs», a dit Yves Mutume.

Seulement sur l’axe Komanda-Luna depenser 40.000 CDF, c’est inadmissible car il ya plus des 10 barrières sur cette route et c’est obligatoire de payer leurs grands postes de tracasseries c’est l’entrée de mont hoyo, Ndimo Koto et Otomabere là c’est obligatoire 5.000 CDF, ajoute notre source.

Yves Mutume a également salué l’accalmie qui s’observe ces derniers temps sur l’axe Komanda-Luna sous le commandement du général Mugisa Muleka Joseph. Cependant, il demande à cet officier militaire qui est entrain faire un travail qui est salué presque par tout le monde de diligenter des enquêtes et arrêter tous ces militaires qui veulent ternir l’image de l’armée

Nous sommes derrière notre armée et nous ne pouvons pas tolérer des tels actes qui ternissent son image,” conclu.

Rédaction

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