Le Festival Amani «Paix» s’est déroulé du 04 au 06 février 2020 à Goma, province du Nord-Kivu.
Contrairement aux éditions passées organisées à l’esplanade du collège Mwanga, cette 8ème édition a été délocalisée vers l’espace Ihusi, près du marché Kituku, au bord du lac Kivu, au quartier Kyeshero au Sud-Ouest de Goma.
Le coup d’envoi de cette messe culturelle a été donné par la ministre de la culture, arts et patrimoine, Catherine Katungu. Elle a insisté sur la place que doit occuper la culture dans la consolidation de la paix dans la partie Est de la RD Congo.
L’année dernière, le festival n’avait pas eu lieu pour cause de pandémie de Covid-19. Cette année, des tentes pour passer des tests gratuits de dépistage ont été installées. Un test négatif est exigé pour accéder aux concerts.
En face du podium, des petits bateaux des forces navales patrouillent sur le lac Kivu pour s’assurer que tout va bien. La province du Nord-Kivu, dont Goma est le chef lieu, et celle voisine de l’Ituri, sont sous état de siège depuis le mois de mai dernier, une mesure qui, à ce stade n’est pas parvenue à mettre fin aux violences des armés qui ensanglantent l’est de la RDC depuis plus de 25 ans.
Au moins 10.000 jeunes de Goma et de la ville Rwandaise tout proche de Gisenyi assistent au festival qui réunit sur scène des artistes de la rumba comme des rappeurs.
La jeunesse du grand Nord de la province du Nord-Kivu a été représentée par l’émissaire provincial du parlement des jeunes du Jules Mathe et quelques membres de la fondation Jules Mathe dont Nicolas Ekila.
Abordé depuis la ville touristique de Goma, Jules Mathe a émis les vœux de voir les messages envoyés à travers des chansons des différents artistes contribuer à la restauration de la sécurité au Nord-Kivu et en Ituri.
Nicolas Ekila et Bienvenu Katava