mercredi, mars 26

Ituri : des éléments incontrôlés des FARDC tuent deux civils et blessent plusieurs autres

Des militaires de Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) de l’unité de Léopard sont accusés d’avoir tiré à bout portant sur des civils près de leur camp à Mungamba, un centre commercial situé sur la route nationale numéro 27, axe Komanda-Lolwa dans la chefferie des Walese-Vonkutu, territoire d’Irumu, en Ituri.

Les informations à notre possession indiquent que, tout est parti de la mort d’un jeune garçon tué la nuit du vendredi au samedi 27 septembre 204. Selon les témoignages du rescapé de l’événement qui s’est échappé, sont des militaires de l’unité Léopord qui sont auteurs de la mort de son grand frère.

Le rescapé qui est le frère de l’une de la victime témoigne avoir vu ces militaires de l’unité Léopord.

« Ils étaient des hommes armés vêtus en tenue militaire. Ils se prononçaient à Lingala, ils nous demandaient le cacao. Pendant la dispute, ils ont tiré sur mon petit frère, j’ai réussi à prendre fuite », a dit le rescapé.

Rougis de colère, des jeunes qui sont allés récupérer le corps sur le lieu du drame dans la soirée du samedi. Ils ont été attaqués par les militaires des l’unité Léopord près de leur camp. Lors des tires, un autre civil a reçu une balle puis dépêché dans une structure sanitaire avant de mourir.

Christophe Munyanderu, coordonnateur de la Convention pour le Respect de Droits Humains parle des plusieurs blessés lors de ces tirs d’armes sur les civils qui manifestaient leur colère suite à la mort d’un ce jeune cultivateur tué.

Suite à cette situation, toutes les activités sont paralysées même le trafic sur la route nationale numéro 4 tronçon Komanda-Mambasa bloqué par les manifestants à colère. Nos sources sur place parlent de la réouverture du trafic mais les boutiques, pharmacies sont restées sans fermées.

Les corps de ces deux civils tués viennent ont été acheminés à la morgue à Bunia en attendant la justice pour ces victimes. La CRDH condamne ces cas des tueries par certains militaires qu’il qualifie « d’incontrôlés » et solicite des enquêtes indépendantes de culpabilité de tout un chacun.

Nos efforts pour entrer en contact avec le commandant de cette unité des militaires accusés dans cette tuerie n’ont pas payé.

Rédaction

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