L’appel du président des pétroliers, Luc Matsara demandant aux pétroliers d’observer un mouvement de grève a été respecté lundi 26 février en ville de Beni. Les stations services n’ont pas fonctionné.
Ces importateurs des produits pétroliers, protestent contre des procédures judiciaires lancées à l’encontre de certains d’entre eux par le parquet de Beni.
Des sources judiciaires confirment l’émission, il y a quatre (04) jours, par le parquet près le tribunal de grande instance de Beni, des mandats de comparutions contre onze (11) importateurs de produits pétroliers de Beni.
A en croire ces mêmes sources, ces importateurs sont poursuivis pour non-respect des conditions d’importation et de distribution des produits pétroliers et la pratique illicite des fixations de prix en violation de l’arrêté ministériel fixant le prix de produits pétroliers à la pompe dans toute la partie Est du pays.
Cet arrêté ministériel fixe le prix d’un litre d’essence à 3970 FC, le gaz oil à 4020 FC et le pétrole à 3200 FC. La hausse ou la baisse du prix constitue une infraction et entraîne automatiquement des poursuites judiciaires.
Le procureur de la République indique avoir récu l’injonction de sa hiérarchie pour recevoir la corporation pour une issue, mais pas à n’importe quel prix. La loi est dure mais c’est la loi,dit-on. Le respect de la loi est fondamental pour tout le monde.
Le parquet soupçonne certains pétroliers d’être dans le blanchissement des capitaux et va tirer toutes les conséquences du droit, au cas où ces pétroliers ne se présentent pas devant le magistrat instructeur du dossier, precisent des sources judiciaires.
Conséquences, il s’observe une hausse du prix de carburant. Le litre d’essence qui était vendu à 3.300 FC se négocie actuellement entre 4.000 FC et 4.500 FC, auprès des revendeurs communément appelés Kadafi.
Bienvenu Katava