lundi, avril 29

Goma : projection d’une marche pacifique contre l’insécurité grandissante par des mouvements citoyens

Des mouvements citoyens et groupes de pression œuvrant dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu appellent à une journée ville morte mercredi 17 avril 2024. Ce, pour dénoncer la montée de l’insécurité dans la ville touristique. Devant la presse locale lundi 15 avril, les militants au sein de ces mouvements pro-démocraties ont dénoncé ce qu’ils qualifient du silence de la part des autorités compétentes face à l’insécurité grandissante, exigeant le départ du maire de la ville.

Par cette occasion, les organisateurs de la marche ont exprimé la nécessité de réparation à toutes les victimes de l’insécurité dans la ville de Goma.

« Nous sommes en train d’annoncer une organisation d’une marche pacifique ce mercredi 17 avril 2024, pour exiger le départ sans condition, du maire de la ville de Goma Faustin Kapend qui a échoué de sécuriser la ville de Goma. Exiger aussi la justice et réparation à toutes les victimes de l’insécurité dans la ville de Goma, exiger la démilitarisation de la ville de Goma, mettre en place une équipe de Task Force pouvant concrétiser la collaboration civolo-militaire, pendant cette période où la ville est sous menace. Nous exigeons enfin que, la vigilance extrême de la population en dénonçant toute personne en mouvement suspect, observée dans nos avenues de la ville de Goma », a déclaré Héritier Nyamwami, un activiste pro-démocratie.

Cependant, la situation sécuritaire s’est aggravée durant ce mois d’avril, dans la ville touristique de Goma et le territoire voisin de Nyiragongo.

Orchestrée par des hommes armés, cette insécurité est Caractérisée par des incursions nocturnes et diurnes, crépitements de balles, tueries de civils, extorsion des biens, braquages et cambriolage.

Pour faire face à cette situation, le gouverneur militaire a.i du Nord-Kivu a interdit la circulation des jeunes Wazalendu, avec armes, dans la ville de Goma.

Sur le plan judiciaire, la Cour militaire de garnison de Goma a prononcé samedi 13 avril, une peine de mort contre un militaire de la garde républicaine accusée d’avoir commis un triple meurtre dans un restaurant à Majengo.

Jocel Biryeka, depuis Goma

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