
Deux (2) personnes ont été blessées par balles la soirée du samedi 11 février 2023 dans deux (2) différentes circonstances, au quartier Ndosho dans la commune de Karisimbi, en ville de Goma, chef lieu de la province du Nord-Kivu.
Le premier cas a été enregistré sur avenue Muhabura où un jeune homme d’une vingtaine d’années a été criblé de coups de balles tirés par un présumé militaire des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), selon le conseil communal de la jeunesse de Karisimbi. Notre source parle d’une dispute entre ce militaire et la victime, qui serait à la base de cet incident.
Le deuxième cas, a été signalé sur avenue Itimbiri, près de l’institut Nyabushongo où une autre personne a été fusillée par des inconnus.
« C’est sous les larmes aux yeux qu’on est entrain de condamner avec toute énergie la manière dont l’un des militaires GR venait de fusiller un jeune, faute seulement de la carte de l’électeur. C’est pourquoi nous sommes entrain de lancer un appel au commandant de la Garde Républicaine d’envoyer souvent les militaires éduqués, instruits, formés, à Ndosho car certains de ces éléments seraient entrain de venir avec trop de colère et pourtant ils viennent sécuriser les paisibles citoyens et leurs biens, mais également protéger l’intégrité territoriale. Nous, on est entrain de souhaiter que, ce militaire soit jugé publiquement et condamné dépendamment de cet acte qu’il vient de commettre sur ce jeune. Le jeune a été dépêché à l’hôpital pour des soins. Dans la même soirée, un papa venait être fusillé, par les inciviques dans l’avenue Itimbiri, tout près de l’institut Nyabushongo. Nous lançons un appel pathétique aux autorités pour qu’elles voient comment restaurer la paix à Ndosho« , a lancé Claude Rugo, président de la jeunesse de Karisimbi.
À l’en croire, les personnes touchées par balles ont été acheminées en urgence dans des structures sanitaires de la place pour des soins appropriés.
Claude Rugo plaide cependant auprès des autorités militaires de s’impliquer dans la sécurisation des citoyens et leurs biens, afin de palier le problème de l’insécurité dans cette partie de la province du Nord-Kivu.
Jocel Biryeka, depuis Goma