samedi, avril 27

ESU/États généraux : troisième journée des travaux marquée par les interventions de l’ANAPECO et des personnes vivant avec handicap

Avant l’ouverture de la plénière sur la mise en œuvre du LMD, la phase de la discussion libre était marquée par quelques communications.

Steve Diatezua de l’ANAPECO, association des parents d’élèves était le premier à prendre la parole. Porteur du message des parents, M. Diatezua exhorte les professeurs à aimer l’université comme celle-ci les aiment. Il estime qu’alors que les textes veulent à ce qu’il ait au moins un représentant de l’ANAPECO dans les conseils d’administration des universités cela n’est pas appliqué par tous.

Les parents souhaitent voir clair au sujet du paiement de 20 dollars des frais de construction et a conclu son intervention sous les applaudissements de l’assistance. Une intervention qui sera enrichie dans le panel « diagnostic de l’ESU », a fait savoir le modérateur.

Plaidoirie des PVH

La ministre déléguée aux personnes vivant avec handicap, Irene Esambo a pour sa part invité les participants à mieux appréhender l’éducation inclusive. Une approche consistant à prendre en compte les besoins des étudiants et élèves handicapés et ceux ayant d’autres besoins spécifiques dans l’enseignement.

C’est ainsi qu’elle propose la mise sur pied d’une « synergie d’actions entre le ministère des PVH et les ministères du domaine de l’éducation en vue notamment de faciliter l’accessibilité des étudiants handicapés ».

Cette synergie portera aussi sur la création au niveau du secrétariat général académique de chaque établissement d’enseignement supérieur d’une direction attachée au service qui sera créé en synergie avec les autres ministères pour la prise en compte des besoins des PVH.

La ministre appelle ainsi de tous ses vœux cette organisation pour limiter la perdition scolaire de cette catégorie d’individus. « Je fais ce plaidoyer pour que nous puissions ensemble trouver une solution. Au-delà de l’accessibilité, il y a aussi le problème de moyens. Plusieurs familles des PVH sont démunies et je fais un plaidoyer pour l’allègement des frais en leurs faveurs », a-t-elle déclaré.

Comme la précédente intervention celle-ci a aussi été envoyé au panel censé analyser sans complaisance la situation globale de l’ESU.

La troisième communication du jour était celle du professeur Jean-Marie Kayembe, l’ancien doyen de la faculté de médecine de l’université de Kinshasa qui a présenté à l’assistance les raisons d’être des états généraux. Il s’est agit d’un rappel à mi-parcours des attentes de la communauté à ces assises organisées 25 ans plus tard grâce à la vision volontariste du ministre Muhindo Nzangi sous le leadership du chef de l’Etat Felix Antoine Tshisekedi.

Cellule de communication

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