mercredi, avril 23

Électricité en RDC : la SNEL vise une couverture nationale de 60 % d’ici 2040

La société nationale d’électricité (SNEL), annonce une ambition audacieuse : atteindre une couverture nationale de 60 % d’ici 2040.

Pour y parvenir, la nouvelle équipe dirigeante a mis en œuvre une réforme managériale sans précédent, axée sur la transparence, la méritocratie et les standards internationaux.

La SNEL, entreprise phare du portefeuille de l’État, a récemment achevé un processus de recrutement rigoureux pour stabiliser sa gestion.

Pendant deux (02) ans, l’entreprise a fonctionné avec onze (11) postes de direction sur treize (13) occupés par des intérimaires, une situation qui a entravé son efficacité. Pour remédier à cette instabilité, la SNEL a lancé en novembre 2024 un processus de recrutement basé sur la méritocratie et la transparence.

Contrairement aux pratiques antérieures, où les nominations étaient décidées en interne, un appel à candidatures a été ouvert à tous les cadres de l’entreprise.

Un comité élargi, composé de membres du conseil d’administration, de la direction générale, de représentants de la Primature et des ministères concernés, ainsi que du Président de la délégation syndicale nationale, a supervisé le processus.

Deux cabinets spécialisés en ressources humaines ont également apporté leur expertise. Tous les candidats ont passé des entretiens approfondis devant ce comité, garantissant une évaluation impartiale de leurs compétences et de leur vision.

À l’issue de ce processus, onze (11) postes de direction sur treize (13) ont été pourvus. Les deux postes vacants feront l’objet d’un nouvel appel à candidatures. Les candidats retenus auront des objectifs précis et seront soumis à une évaluation rigoureuse de leurs performances.

La SNEL s’est également engagée à reclasser les agents sans fonction, communément appelés « sous le manguier », en leur proposant de nouveaux postes. Cette réforme managériale permet à la SNEL de se concentrer sur le développement de la production énergétique.

Plusieurs projets sont en cours d’étude, avec des échéances à court, moyen et long terme :

Court terme : mise en état du groupe G25 (15 MW supplémentaires) et construction de centrales photovoltaïques;

Moyen terme : remise à niveau des groupes G23, G24 et G26 d’Inga II (216 MW supplémentaires);

Long terme : lancement du projet Inga III et construction des nouvelles centrales hydroélectriques dans la Grande Province Orientale et le Grand Kasaï.

Grâce à cette réforme et à ces projets, le responsable de la SNEL, au micro de Barick Buema de Top Congo FM, entend renforcer son rôle dans le développement économique de la RDC et répondre aux besoins de la population.

Bienvenu Katava

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