
Les opposants politiques Moïse Katumbi d’Ensemble pour la République, Martin Fayulu de Lamuka, Matata Ponyo de LGD, Delly Sessanga d’Envol et Frank Diogo dans une déclaration ces candidats présidents de la République font savoir que le pays va mal et le processus électoral en cours est caractérisé par un manque délibéré de
transparence.
« Le flou entretenu par la CENI sur les aspects financier, logistique et organisationnel du processus annonce des élections chaotiques », ont-ils alerté.
Après évaluation, ces candidats à la présidence, pensent que la tenue des bonnes élections reste un enjeu majeur pour la paix et la cohésion sociale.
« La tenue des bonnes élections en décembre 2023 demeure, plus que jamais, un enjeu majeur pour la paix et la cohésion sociale. Depuis le début du processus électoral, la CENI prend de plus en plus de liberté avec la lol et le calendrier électoral. Elle cautionne par ailleurs de nombreuses inégularités qui compromettent gravement la concorde nationale et la paix civile dans le pays. Le déficit de transparence dans la conduite des opérations se double de rapacité dans le processus de financement et dans la gestion des finances de la CENI qui se caractérise par la généralisation des marchés de gré à gré après autant de légèreté et le flou artistique qui ont caractérisé, toutes les opérations pré-électorales (en particulier l’enrôlement, la mauvaise qualité des cartes d’électeurs, le refus d’un audit indépendant, la non publication des listes des électeurs et la cartographie complète des bureaux de vote, le non-respect du calendrier électoral, etc,…) qui se sont déroulées sans aucun consensus, est nécessaire qu’à quelques jours de la campagne électorale, des mesures urgentes sont prises pour sauver le processus électoral. Notamment une solution pour résoudre la question des duplicatas des cartes devenues illisibles à cause de la mauvaise
qualité de celles-ci, due essentiellement à la CENI ».
Selon ces opposants, aucun Congolais ne doit être privé de son droit de vote parce que la CENI est incapable de produire des cartes d’électeurs en bon état.
A 53 jours des élections, faute de disposer du nombre exact des bureaux de vote retenus par la CENI ainsi que leur cartographie, le déploiement des témoins et des observateurs pour
assurer le monitoring des élections s’avère impossible.
En outre, selon ces leaders de l’opposition, il est urgent que le gouvernement et la CENI trouvent une solution pour que l’ensemble des citoyens Congolais y compris leurs compatriotes de Masisi, Rutshuru, Bunagana et Kwamouth puissent exercer leur droit de vote.
Fred Mastaki Rex