samedi, juillet 27

Beni : “Plus de 20.000 ménages forcés au déplacement dans le secteur de Ruwenzori en 2021” ( société civile)

Depuis plus de deux (2) ans maintenant, le secteur de Ruwenzori connaît une recrudescence de l’insécurité caractérisée par des tueries des civils, des kidnappings et des incendies des maisons et biens de la population qui a poussé plusieurs familles à se déplacer de leurs milieux naturels.

Selon les forces vives de cette entité décentralisée située dans le territoire de Beni au Nord-Kivu, il y’a plus de vint mille (20.000) ménages qui sont en situation de déplacement à la recherche d’un refuge.
Les uns ont pris la direction du groupement Basongora, d’autres les villes de Beni et Butembo et bien d’autres encore de l’Ouganda.

Que ce soient ces déplacés ou les familles qui les ont accueillis, tous vivent dans des conditions de vie déplorables à cause la situation de guerre qui sévit dans la région.

« A la fin de l’année 2021, on avait enregistré plus de dix et neuf (19.000) milles ménages des déplacés internes. Mais ce chiffre a augmenté, on peut estimer à plus de vingt milles (20.0000) le nombre de déplacés. Que ce soient ceux qui sont restés, que ce soient ceux là qui sont partis, ils vivent des moments difficiles parce qu’il est très difficile pour le moment d’entrer dans des champs. Les humanitaires n’arrivent plus dans une grande partie du secteur de Ruwenzori, voilà ce qui fait que la situation est devenue très compliquée », a expliqué Ricardo Rupande.

Cet acteur de la société civile de Ruwenzori a fait savoir que le rétablissement de la sécurité dans la région, c’est tout ce dont ces peuples ont besoin.
Cependant, en attendant que cela arrive, il plaide auprès du gouvernement congolais une aide humanitaire urgente en faveur de ces nécessiteux.

« Il faut d’abord que le gouvernement fasse tout pour endiguer cette guerre. Les peuples de cette région sont des agriculteurs. Maintenant là, personne n’a accès au champ. Une fois la guerre terminée, tout va revenir à la normale. Mais dans l’urgence, il faut que le gouvernement subvienne aux besoins humanitaires de ces déplacés », a-t-il ajouté.

Notons qu’à cause de la persistance de l’insécurité, les Organisations non gouvernementales (ONG) et les organismes humanitaires qui intervenaient dans ce secteur s’y sont déjà retirés, et le secteur de Ruwenzori a été classé parmi les zones à haut risque par les humanitaires.

Serge Mulimani Kalinda

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