Tout en reconnaissant le droit de la grève aux enseignants, le parlement des jeunes du Nord-Kivu, à travers son émissaire provinciales adjoint, Jules Mathe, dit avoir notifié plusieurs cas de délinquances juvéniles.
Selon cette structure, les filles qui sont vulnérables, restent exposées.
« Les filles sont victimes, nous risquons de notifier plusieurs cas des grossesses chez elles. Les maladies sexuellement transmissibles n’en parlons pas, ceci parce qu’elles ne sont pas encadrées pendant la journée. Nous demandons au gouvernement congolais d’accélérer les négociations avec les enseignants pour prévenir ces risques », a indiqué Jules Mathe.
Toutefois, le parlement des jeunes ne comprend pas comment certains enseignants peuvent exiger l’augmentation de leur prime et l’annulation des zones salariales pendant qu’il y a d’autres qui ne sont même pas payés.
« Il a fallu que les enseignants de Beni s’unissent d’abord, c’est bien qu’ils sont tous en grève, mais lors de la paye d’ici le 20 octobre, certains enseignants iront seuls dans des différents guichets des banques. Etre sérieux, c’est demander au gouvernement congolais de prendre en charge les enseignants qui ne sont pas payés », a-t-il dit.
A lui de s’interroger, comment les enseignants des écoles secondaires peuvent aussi grever pendant que les parents sont entrain de payer les frais scolaires ?
Ce lundi 18 octobre, une foule d’élèves est allée à la mairie de Beni pour exiger la rentrée des cours. Ces élèves ont donné 48 heures au maire pour que les cours reprennent avant qu’ils programment d’autres actions.
Bienvenu Katava