
Les déchets bio-dégradables et non bio-dégradables sont souvent vus entassés sur la place publique en plein centre ville de Beni, dans la province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo où les services d’environnement et d’hygiène publique disposent des agents pris en charge par l’État qui constatent sans des actions contre la permanence des poubelles de fortunes.
Les tas d’immondices sont visibles au marché secondaire dit « Mayangose » notamment près de la résidence officielle du commandant de la police nationale Congolaise ville de Beni entouré par les constructions commerciales de fortune et une bonne colline surnaturelle formées par les immondices non triés s’est formée à l’espace surnommé « Mabondeni » situé près du marché public de Kilokwa devenus le repère des enfants dits de la rue, des malades mentaux et des petits voleurs dans le marché qui y trouvent un asile bien que les odeurs suffisantes y retrouvées paraissent moins bonnes pour la santé.
D’après une observation des reporters de la rtr-beni.net effectuée mardi 16 juillet 2024, la rareté des poubelles publiques ainsi que la méconnaissance des dépotoirs publics par la population serait l’une des causes de la mauvaise gestion des déchets dans la ville, situation associée à une faible éducation environnementale car les enfants comme les adultes ne se gênent pas de jetter n’importe où n’importe quelle saleté sans se sentir coupable.
Les services compétents y compris la maire de Beni n’auraient pas une politique spécifique sur le recyclage des déchets, leur gestion efficace et laissent les habitants transformer des rivières en poubelles publiques, situation considérée comme normale car même les chefs à la base n’osent interdire ou réprimer la pratique qui souille toutes les rivières de la ville.
La mauvaise gestion des déchets paraît une bombe en retardement sanitaires dans la ville de Beni, car les maladies peuvent provenir des immondices délaissés longtemps sur la place publique d’après monsieur Maxime Tswale, un infirmier interressé aux questions environnementales contacté pour la cause.
Kawa Ngoy Érick