mercredi, avril 24

Beni : les activités scolaires restent encore timides dans certaines entités du secteur de Rwenzori

Un nombre d’apprenants boycottent toujours la reprise des cours malgré l’appel à la reprise des activités scolaires par les autorités scolaires dans les communes rurales de Lume et Bulongo en secteur Ruwenzori, territoire de Beni.

C’est depuis le 22 avril dernier, que les autorités de la sous division de l’EPST Bulongo avaient pourtant appelé à la reprise des cours dans les communes rurales de Lume et Bulongo, après plus d’un mois de suspension des activités scolaires dans ces deux entités du secteur de Ruwenzori et à Mutwanga, chef-lieu du secteur où elles étaient suspendues à cause de la dégradation de l’état sécuritaire dû à l’activisme des rebelles des forces démocratiques alliées (ADF) dans une majeure partie de ce secteur.

Bien que le calme y soit revenu et que les autorités politico-administratives de ces entités aient rassuré les apprenants quant à leur sécurité dans leurs domiciles et dans les milieux scolaires, la plupart d’apprenants des communes rurales de Lume et Bulongo n’ont pas encore repris le chemin de l’école.

A l’institut Bulongo par exemple où l’effectif attendu est de 500 élèves, seuls 70 répondent à l’appel, ce qui fait que, certaines classes ne fonctionnent plus, a déploré ce vendredi 21 mai le préfet de cette école, Monsieur Kasereka Syatholya.

« La situation est compliquée.m, les apprenants n’ont toujours pas repris le chemin de l’école. Il y a un très faible effectif dans les écoles. Chez moi par exemple, à l’Institut Bulongo, sur cinq cents élèves (500) seuls soixante-dix (70) ont repris le chemin de l’école. Ce sont seulement quelques classes qui fonctionnent », a-t-il indiqué.

Cette situation serait due au déplacement des apprenants vers les milieux jugés sécurisés, d’une part et à la réticence des parents à envoyer leurs enfants à l’école, d’une autre part, prétextant qu’il est déjà tard pour leurs enfants de rattraper l’année scolaire ; et donc ils jugent bon de les faire attendre l’année prochaine.

Quoi qu’il en soit, les autorités scolaires de la sous division de l’EPST Bulongo continuent d’appeler les parents à envoyer leurs enfants à l’école pour sauver l’année scolaire.

Serge Mulimani

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