
C’est une alerte de l’administrateur gérant du marché public du poste frontalier de Kasindi, frontière avec l’Ouganda en territoire de Beni, Mr Bernard Buhendwa, c’était au cours dans un entretien exclusif avec lui, lundi 26 septembre 2022.
Il a fait cette alerte, après la multiplicité de déchets de tous genres dans ce marché public.
Celui-ci, dans sa sortie médiatique indexe les femmes vendeuses des tomates qui seraient à la base de cette situation d’insalubrité dans le marché.
« C’est nous qui sommes à la base de cette situation, il y a des gens qui jettent ci et là, les déchets dans le marché, au lieu de bien gérer mais tu vois quelqu’un les éparpillés. C’est comme, le cas des femmes vendeuses des tomates, elles ne savent pas gérer les feuilles des bananiers qui les aident à couvrir leurs marchandises. Elles arrivent, elles jettent sans craintes. On ne s’oppose pas à la présence des tomates dans les marchés publics mais, l’essentiel c’est la gestion de ces déchets, » a-t-il dénoncé.
Suite à la situation tel que dénoncée, celui-ci craint à une résurgence des maladies hydriques dans cette espace publique.
« Le marché est vraiment sale, nous sommes entrain de nous battre mais en vain pour l’assainissement du milieu mais, sans succès. Je leurs demandes de bien gérer leurs déchets, quand un triporteur arrive pour les évacuer, voilà il les achemine à la destination mais actuellement, il y a une odeur qui dérange les gens dans ce marché, une odeur nauséabonde qui sort de ces déchets, c’est vraiment un vrai danger sur la santé de la communauté, j’ai déjà saisi certains services comme celui d’hygiène mais, ces femmes vendeuses des tomates bafouent les mesures sanitaires, » a-t-il chuté.
Notez que ; c’est depuis le début de ce mois de septembre que, l’ONG locale qui milite pour la gestion des déchets bio et bio-non dégradables au poste frontalier de Kasindi, Mutuelle pour le développement populaire (MDP) avait dénoncé la présence des déchets plastiques dans les places publiques.
Fred Mastaki Rex