vendredi, avril 26

Beni : 3 ans depuis que des écoles de Ruwenzori peinent à rouvrir leurs portes à cause de l’insécurité

Des établissements scolaires situés dans le secteur de Ruwenzori en territoire de Beni au Nord-Kivu tardent toujours à rouvrir en dépit d’un rétablissement partiel de la situation sécuritaire dans les milieux où ils sont implantés.

Ces écoles sont pour la plupart des écoles primaires et secondaires situées sur l’axe Kilia-Kisima-Halungupa en groupement Malambo, précise le chef de la sous division de l’EPST-Bulongo.

« La rentrée scolaire est timide dans les écoles de la sous division de l’EPST-Bulongo. Les écoles de notre sous division sont en milieu rural, et dans les milieux ruraux, la période de la rentrée est confondue à la période des inscriptions. Mais il y a des endroits où les cours n’ont pas repris. Cela fait des années que ces milieux sont inaccessibles à cause de l’insécurité. Même s’il y a une petite accalmie, les écoles n’ont pas rouvert. Ce sont en grande partie des écoles situées sur l’axe Kilia-Kisima-Halungupa « , a fait savoir Dominique Kambale Sondirya.

Par ailleurs, le chef de la sous division de l’EPST-Bulongo se félicite de la reprise des activités scolaires dans la commune de Bulongo qui venait de passer deux ans de paralysie des activités scolaires à cause de la persistance des attaques des rebelles des forces démocratiques et alliées, ADF.

Par ailleurs pour les endroits comme Mwenda, Masambo et Muramba, des villages récemment secoués par les exactions de ces rebelles étrangers:

« Nous pouvons nous féliciter de la reprise des cours à Bulongo et dans les entités telles que Muramba, Masambo et Mwenda. L’année passée les cours avaient été brusquement interrompus dans ces endroits à cause de la guerre. Nous félicitons les chefs d’établissements, les enseignants et les apprenants qui ont repris le chemin de l’école », a indiqué Dominique Kambale Sondirya.

Quoique les cours aient repris dans le secteur de Ruwenzori, tout se passe dans une timidité. Cette situation peut s’expliquer par le déplacement des apprenants et la misère des parents dus à la persistance de l’insécurité dans la région caractérisée par les massacres perpétrés par des rebelles des forces démocratiques et alliées (ADF).

Serge Mulimani Kalinda

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