mardi, mars 25

Agression Rwandaise en RDC : Moïse Nyarugabo dénonce la distribution d’armes et munitions aux Maï-Maï et populations d’Uvira contre les Banyamulenge

L’ancien député National et ancien Sénateur, Moïse Nyarugabo, dans un tweeter publié sur son compte X jeudi 13 février 2025, dénonce la distribution d’un conteneur d’armes et munitions en pleine journée, aux Maï-Maï et autres jeunes à Uvira, province du Sud-Kivu dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), pour s’attaquer aux Banyamulenge.

Pour ce notable des Banyamulenge, l’objectif de cette dotation est de chasser sur le sol Congolais les membres de sa communauté Banyamulenge, appelés Rwandais.

« Un conteneur d’armes et munitions en distribution aux Maï-Maï et autres jeunes à Uvira en plein jour. Quand je parle du plan d’extermination ou du génocide, de l’épuration ethnique, de la persécution des Banyamulenge, vous pouvez utiliser les mots qui vous conviennent, je ne le dis pas en l’air. J’ai dénoncé la distribution des armes à Fizi le 26 et 27 décembre 2024, à Baraka le 5 et 7 janvier 2025 », a-t-il introduit.

Moïse Nyarugabo dit avoir dénoncé les différents groupes pré-positionnés aux environs de Minembwe dans le territoire de Fizi et Mwenga et d’autres dans les hauts plateaux d’Uvira.

« J’ai parlé des milliers de militaires envoyés en fin décembre de Fizi et d’autres le 10 et 11 janvier 2025 vers les hauts plateaux. Le résultat de tous ces préparatifs, sont les attaques généralisées contre les villages des Banyamulenge et les populations qui y habitent. Ces attaques ont eu lieu le 25 , 26 et 27 décembre 2024, le 19 janvier, le 10 et 11 février et ce matin 13 février 2025. Des discours de haine, des menaces de mort et appels aux massacres fusent. Le 05 février 2025 , le Vice-Premier Jean-Jacques Elakano qui parle de Baraka. Le dimanche 09 février 2025, c’est le tour du chef Maï-Maï René Itongwa qui parle d’uvira ainsi que Jonh Kasimbira Makanaki », a-t-il poursuivi.

Pour Moïse Nyarugabo, le porte-parole de ce dernier, vient de rappeler leur discours en disant que les Banyamulenge qu’ils appellent Banyarwanda ou Rwandais doivent quitter le pays tout de suite tant qu’il y’a encore des chemins détournés et aller au Rwanda, si non bientôt là, ceux qui auront traîné les pas, vont être les fertilisants du sol congolais. A l’en croire, il s’agit d’un Camion conteneur plein d’armes et munitions envoyé par des autorités du pays qu’on distribue aux Maï-Maï (Wazalendo) et aux populations civiles en pleine journée à Uvira sur la rue. Moïse Nyarugabo a exposé dans son tweeter deux vidéos.

« Pour ceux qui comprennent la langue, c’est celui qui veut qui peut monter et prendre l’arme notamment des PKM. Qui peut assurer le contrôle de ces armes ?, Le nombre le nombre les bénéficiaires et leur usage ? », s’interroge-t-il.

Cependant, il demande au gouvernement et toutes les autorités impliquées d’arrêter ça s’ils peuvent ou si quelque chose a échappé à leur contrôle. Sinon, les conséquences seront incalculables. L’anarchie, le chaos, la mort, vont s’en suivre.

« Que personne ne dise un jour qu’il n’a pas été mis au courant. Parce qu’au-delà de la persécution, il est organisé une prise de définition. Néanmoins, il y aura toujours un reste et les responsabilités seront établies. Regardez ces vidéos », conclut Moïse Nyarugabo.

Il sied de rappeler que l’incompréhension entre les Banyamulenge et plusieurs tributs en province du Sud-Kivu, particulièrement dans les territoires de Fizi, Uvira et Mwenga, est d’une décennie. En raison de se défendre, chaque communauté avait créer ses groupes d’autodéfense. Pendant cette période de l’agression Rwandaise sur le sol Congolais, le Groupe armé Twigwaneho/Makanika des Banyamulenge est pointé du doigt collaborateur du M23 et leurs supplétifs pour insecuriser plus la région.

Rédaction

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