
Le consortium des mouvements citoyens, dont le Mouvement citoyen Simama (MCS) et des organisations membres de la société civile ville de Baraka et territoire de Fizi, au Sud-Kivu, dans un mémorandum adressé la semaine en cours au Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi Tshilombo, accompagné par une marche de soutien en mémoire des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et aux Wazalendo alignés sur les lignes des fronts pour combattre les terroristes du M23/AFC et RDF soutenus par le Rwanda, demandent au président Félix Tshisekedi Tshilombo de donner le commandement de ces opérations à un Muzalendo aux fils du territoire de Fizi en leur dotant d’énorme logistique de guerre.
« Avant toute chose, nous vous demandons de garder une minute de silence en mémoire des militaires FARDC, Wazalendo et des milliers des habitants de Nord-Kivu, des Hauts-plateaux de Fizi, Uvira, Mwenga et de Minova en territoire de Kalehe, au Sud-kivu, victimes de la politique agressive du Rwanda », indiquent ces mouvements citoyens et organisations de la société civile dans leur mémorandum, exploité par rtr-beni.net ce 06 janvier 2025.
Ces citoyens Congolais, en majorité les jeunes garçons et filles qui regrettent la poursuite des menaces manifestées par l’ennemi au Nord et Sud-Kivu, dans l’Est de la RDC, occasionnées par le Rwanda, et qui ne cessent d’être à la base des tueries, violences, viols, déplacement massifs des habitants, vols, pillages, enlèvements et autres maux qui accablent actuellement les peuples Congolais. Ils appellent les citoyens Congolais à soutenir indéfectiblement les FARDC et Wazalendo qui méritent les encouragements pour un Etat fort.
« Chers compatriotes, ne sacrifions pas notre destin à l’ennemi pour des miettes qu’il offre et ne lui donnons pas non plus l’occasion de nous envahir et de nous exterminer. Face à cette menace agressive injuste nous imposée par le Rwanda, le consortium des mouvements citoyens et organisations de la société civile de la ville de Baraka et du territoire de Fizi organisent cette marche pacifique de soutien aux forces armées de la République Démocratique du Congo et aux Wazalendo qui combattent sans complaisance les terroristes du M23 soutenus par le Rwanda, dans la province du Nord-Kivu et qui ont déjà fait un signal fort dans la province du Sud-Kivu, ont ainsi poursuivi.
Par ailleurs, ils sollicitent auprès du Président et chef de l’Etat Congolais, Félix Tshisekedi Tshilombo, à sa qualité de commandant suprême de l’armée et de la Police, de donner le commandement militaire des opérations contre ces terroristes dans la province du Sud-Kivu aux Wazalendo originaires du territoire de Fizi, tout en réitérant à leur appel vibrant aux Congolaises et Congolais, de l’intérieur et ceux de la diaspora, de soutenir financièrement, moralement et spirituellement les vaillantes forces armées républicaines et des Wazalendo qui se trouvent présentement dans les zones opérationnelles pour défendre la partie. En vertu de l’article 63 de la Constitution, à tout Congolais de savoir qu’il a droit de défendre le pays et son intégrité face à une menace ou à une agression extérieure.
« L’heure est grave, l’unité nationale est déchirée vu cet état de choses ne cesse de prendre une autre allure, nous appelons donc le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi Tshilombo à prendre des mesures aussi fortes et pragmatiques pour neutraliser les terroristes du M23 et assurer une paix durable à la population car, l’heure de parole est révolue. Cela étant, nous sollicitons que le commandement des opérations au Sud-Kivu soit donné aux Wazalendo du territoire de Fizi en leur dotant d’énormes logistiques pour une guerre réussie et qui sauvera toute la République contre cette agression Rwandaise », réclament les mouvements citoyens et organisations de la société civile de la ville de Baraka et territoire de Fizi.
Rappelons qu’au Sud-Kivu, les terroristes du M23/AFC et leurs supplétifs ont récupéré la journée du mercredi la cité de Nyabibwe. L’avancée de rebelles prouve qu’ils ont boycotté le cessez-le-feu. Pendant ce temps, les dialogues sont planifiés pour barrer la route à cette guerre qui a fait au moins 3000 morts et des milliers de blessés dans la ville de Goma.
Luc lukandjila