mardi, avril 30

Sud-kivu : les plateaux de Fizi et Uvira sous menace sécuritaire grandissante

Les sources sécuritaires et acteurs de la societé civile de Mwenga, Fizi et à la frontiére entre la République Démocratique du Congo et le Burundi présentent un tableau sombre de la situation sécuritaire dans les plateaux de Fizi, Mwenga et Uvira où les jeunes se font séduire par le groupe d’autodéfense communautaire à connotation ethnique .

Selon la police judiciaire operationelle dans les hauts et moyens plateaux de Mwenga, Fizi et Uvira dans la province du Sud-Kivu en République Démocratique du Congo, plusieurs jeunes se sont ralliés au groupe d’autodéfense de la communauté Banyamulenge dirigé par le colonel Makanika pour se défendre contre Les attaque de Maï Maï des autres communautés voisines.

Un presumé collaborateur de ce seigneur de geurre s’est échappé des mains des services des renseignements, ajoute une radio locale qui precise que, les services de sécurité sont en alerte maximale pour endiguer l’insécurité qui profile à l’horizon savamment préparée par certaines brebis égarées.

Ce qui porte à croire que, les hauts et moyens plateux d’Uvira et Fizi sont sous une menace grandissante car un fugitif de la justice, le célèbre Rushimisha Sebatutsi butros du village de Kajembe , groupement de Bijombo un proche du colonel Makanika suspecté de collaborer avec le groupe armé qui crée de l’insomnie à Uvira, Mwenga et Fizi demeure insaisissable jusqu’à ces jours.

Un digne fils de la communauté Banyamulenge a échappé de la vigilance des agents de renseignement d’Uvira depuis Mars dernier reste une épine dans le pied de l’appareil sécuritaire local, mais continue à être recherché par la justice congolaise.

«Nous parlons de Sebatutsi, né le 12 mai 1986, collaborateur du colonel Rukunda Makanika son oncle. Celui-ci aurait pris fuite par le Burundi car cité de la facilitation dans le recrutement pour le compte du groupe armé», ajoute la société civile locale.

Pendant ce temps, les différents notables et dignitaires de la communauté Banyamulenge ont démontré que, les jeunes Banyamulenge sont victimes de la justice inequitable.

Rappelons qu’un dialogue a eu lieu à Kinshasa du 29 au 31 mars dernier dans le but de restaurer la paix dans les hauts et moyens plateaux de Fizi, Uvira, Mwenga et Itombwe où les groupes armés s’étaient engagés à respecter le processus de cessez le feu. Ils ont accepté de laisser taire les armes au nom de la cohabitation pacifique.

Rédaction

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