Le mouvement citoyen AMK Congo a jeudi 23 Mars dernier, déposé une lettre de demande d’explication auprès des maisons de télécommunication Orange et Airtel à Kinshasa. Ce, suite à la hausse du prix des produits et services notamment des unités, forfaits internet et autres, qui s’observe sur le marché.
Le communicateur au sein de ce mouvement pro-démocratie indique qu’après des enquêtes menées dans d’autres pays, il a été constaté qu’en RDC, les services offerts par ces maisons de télécommunication sont consommés trois cent (300) fois plus chers en Afrique.
Jacques Zinzahera estime que les autorités compétentes doivent s’impliquer dans ce dossier, avant de demander aux députés nationaux d’interpeller les Ministre de tutelle et les responsables de ces maisons de télécommunication à l’Assemblée nationale, pour expliquer au peuple Congolais cette situation.
« On vient de déposer la lettre à Airtel et Orange. Par rapport aux enquêtes que nous avons menées en Tanzanie, en Ouganda, au Rwanda et au Kenya, nous demanderons à ce que nos députés qui étaient mis en copie, d’inviter le Ministre de l’économie, les directeurs de ces services de télécommunications de Orange, Airtel, Vodacom et Africel d’expliquer au peuple pourquoi c’est le Congolais qui consomme les unités, les plus chères en Afrique. Par exemple au Rwanda Airtel avec 100 Francs Rwandais, équivalent de 200 FC Airtel offre 20 minutes, 20 mégas et 100 SMS. En Ouganda, avec 611 F, Airtel offre 45 minutes, 100 SMS et 100 mégas. Aujourd’hui, chez nous, avec 1000 FC, vous avez 4 minutes de communication Airtel-Airtel. Ils doivent nous dire quelles contraintes ils trouvent dans notre pays, dans le cas contraire nous allons déclencher des manifestations jusqu’à ce que ces maisons de communication, les autorités qui nous dirigent sachent que, nous devons bénéficier de la richesses de notre pays comme tous les autres », a déclaré Jacques Zinzahera, du mouvement citoyen AMK Congo.
Celui-ci appelle la population à s’approprier cette lutte, tout en exigeant des réponses favorables dans un bref délai.
« Nous appelons toute la population à s’approprier de cette lutte et nous avons droit tous. Notre lettre était adressée au ministre de communication, en mettant copie la présidence de la République, nos députés qui doivent aussi nous expliquer pourquoi ils ne veulent pas travailler pour le peuple et nous attendons une réponse dans le bref délai », a-t-il martelé.
Jocel Biryeka