La commission électorale nationale indépendante (CENI) Nord-Kivu indique qu’elle va ajouter encore quatorze (14) jours au processus d’enrôlement et d’identification des électeurs. Son secrétaire Provincial l’a fait savoir dans une déclaration à la presse de Goma, mardi 11 Avril 2023. Ce, après avoir constaté un engouement de la population au niveau des différents centres d’enrôlement et d’identification des électeurs.
Certains activistes des droits de l’homme œuvrant dans la ville de Goma saluent cette décision et estiment que la CENI pourra continuer avec l’opération d’enrôlement et d’identification jusqu’au dernier requérant.
« De notre part, ça nous va droit au cœur, par ce que c’était parmi nos desideratas. C’est qu’on était entrain de dire, que c’est impossible de ne pas donner le droit aux Congolais, car se faire enrôler, c’est un droit à tout le monde. Pour nous, on était entrain de dire que fermer les centres de la CENI, c’était pour nous une face de bêtises, auxquelles on n’allait pas accepter. Comme la CENI accepte qu’elle pourra continuer, tout le monde doit prendre conscience d’aller prendre le jeton, jusqu’à ce que le dernier Congolais va avoir sa carte d’électeur« , a déclaré Bin Sankara militant du mouvement citoyen la Lutte pour le Changement (LUCHA).
Bien avant celà, quelques mouvements citoyens œuvrant dans la ville touristique de Goma ont appelé à des manifestations pour demander à la CENI d’augmenter les jours d’enrôlement, mais aussi demander à cette commission électorale de se prononcer sur le meurtre d’un requérant par un élément de la police au niveau du centre d’enrôlement se trouvant à l’école primaire Byahi, au quartier Bujovu commune de Karisimbi, dans la ville de Goma. Ce qui était à la base de la paralysie des activités tôt le matin du mardi 11 Avril 2023 dans la partie nord du Chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
C’est notamment sur l’axe routier Mutinga-Majengo, où des jeunes manifestants ont mis des barricades sur la chaussée, perturbant momentanément la circulation des engins roulants.
À partir de 09 heures, heures locales, cet axe routier a été réouvert grâce à la police nationale congolaise. Des activités socio-économiques qui étaient paralysées ont repris, quelques heures après.
Jocel Biryeka, depuis Goma