samedi, décembre 14

MAFA à FATSHI : « Je demeure le seul président légitimement élu depuis 2018, et je m’opposerai fermement, à son projet désastreux de modification constitutionnelle »

L’opposant Congolais et candidat malheureux aux élections présidentielles de 2023, Martin Fayulu rappelle à Félix Tshisekedi Tshisekedi que c’est lui qui était élu président de la République aux élections de 2018.

Il l’a dit suite au projet initié par Félix Tshisekedi qui est celui de changer ou modifier la constitution Congolaise pour, selon les opposants chercher comment s’éterniser au pouvoir.

« Félix Tshisekedi doit comprendre une chose : je demeure le seul président légitimement élu depuis 2018, et je m’opposerai fermement, aux côtés du peuple, à son projet désastreux de modification constitutionnelle », a écrit l’opposant Martin Fayulu sur son compte X.

Il est vrai que l’on dit : « Quand Jupiter veut perdre un homme, il lui ôte la raison ». Comment Félix Tshisekedi peut-il prétendre que l’article 217 de notre Constitution consacre la vente de notre souveraineté à certains États africains ?, s’interroge-t-il.

A lui d’ajouter que, c’est une absurdité manifeste et une interprétation grossièrement erronée d’un article dont la clarté ne nécessite même pas l’expertise d’un éminent professeur en droit constitutionnel.

Martin Fayulu invite tous ceux qui ont eu l’opportunité d’étudier, même au niveau secondaire, à lire cet article ; ils comprendront que le libellé de cet article, qui figure dans plusieurs Constitutions africaines, a pour objectif de « promouvoir l’unité africaine ».

Cet opposant demande à Félix Tshisekedi de lire le dernier alinéa de l’article 214, qui stipule : « Nulle cession, nul échange, nulle adjonction de territoire n’est valable sans l’accord du peuple congolais, consulté par voie de référendum ».

Ce qui prime aujourd’hui, c’est la préservation de l’intégrité territoriale et l’amélioration des conditions de vie de la population. Ce ne sont pas les dispositions de la Constitution qui légitiment le pillage des fonds publics ou l’inertie d’un gouvernement issu d’un simulacre d’élections, conclut Martin Fayulu.

Dodo MATHE

Partager

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *