samedi, mai 4

Ituri : tuerie de plus de 50 civils dans un camp des déplacés à Djugu, la coordonatrice humanitaire dit être choquée et condamne cet acte

La Coordonnatrice humanitaire ad intérim en République démocratique du Congo Suzanna Tkalec dit être touchée et attristée par une nouvelle attaque perpétrée par un groupe armé contre le site des personnes déplacées de « Plaine Savo » à Bule dans le territoire de Djugu en date du 1er février 2022 où cinquante six (56) personnes dont seize (16) enfants ont été massacrées.

Des sources sur place révèlent que plus de 40 autres personnes ont été blessées, dont dix neuf (19) sont en situation critique. A noter que, c’est la cinquième attaque visant directement les personnes déplacées
depuis le mois de novembre 2021 dans ce territoire de la province de l’Ituri.

« C’est une terrible nouvelle. Mes plus sincères condoléances aux familles endeuillées. Je suis profondément attristée et choquée par ces faits » a déclaré
Suzanna Tkalec, la Coordonnatrice humanitaire ad interim en République
démocratique du Congo dans un communiqué rendu public mercredi 02 février courant.

« Ces personnes ont fui leurs villages en espérant
échapper aux violences pour trouver refuge dans ce site. Jamais des civils ne doivent pas être pris pour cible. Je condamne fermement cette attaque. J’appelle tous les acteurs armés à respecter le caractère civil et humanitaire des sites de personnes
déplacées.»

Précisons que, lee site de personnes déplacées «Plaine Savo» accueille près de vingt milles cinq cents (20.500) personnes qui ont fui les violences depuis 2018. Suite à cette nouvelle attaque, environ trente cinq milles (35.000)
personnes ont fui vers le centre de Bule pour se mettre à l’abri. Cet incident est malheureusement la dernière d’une longue série d’attaques violentes menées par des hommes armés contre les populations civiles dans la province de l’Ituri depuis plusieurs mois.

«J’appelle les autorités congolaises à intensifier les efforts pour protéger
les populations civiles y comprises les personnes déplacées partout dans le pays »
, a conclu Suzanna Tkalec.

DoMat

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