lundi, mars 17

Goma : trois présumés bandits meurent dans une justice populaire à l’entrée trois lampes

Trois (03) personnes ont été tuées dans une justice populaire l’après-midi du samedi 19 octobre 2024 à l’endroit communément appelé « trois lampes », dans la commune de Karisimbi en ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Ces présumés bandits ont été appréhendés lorsqu’ils voulaient commetre un braquage dans un shop des téléphones et accessoires.

D’après des témoignages recueillis sur place, ces derniers roulaient à bord d’une moto, avant de s’introduire dans cette maison de commerce.

Détenant une arme à feu, ces personnes ont crépité quelques balles pour paniquer le travailleur du shop. En colère la population les a appréhendés avant de les hoter la vie.

« C’était à partir de 15h40 lorsque trois hommes se sont introduits dans le shop avec une arme. Ils ont crépité de balles pour paniquer la personne qui était dans le shop. Après ils sont rentrés à l’extérieur, voulant monter sur la moto l’engin s’est renversé. C’est alors que les jeunes du quartier se sont mobilisés pour les attraper et les brûler directement vifs », a témoigné cette femme rencontrée sur le lieu de l’évènement.

D’après quelques habitants abordés, celà s’explique par le mécontentement face à l’insécurité grandissante qui s’observe dans la ville de Goma.

Suite à cette justice populaire la société civile coordination urbaine de Goma condamne cette situation. Marrion Ngavo son président appelle la population à éviter ce genre de pratique et faire confiance aux services de sécurité.

« Nous pensons que c’est trop, comme insécurité et nous pensons que la population doit éviter de se rendre justice. La justice populaire est interdite par la loi Congolaise. Elle fait à ce que tous ceux qui sont autour, sont traumatisés. Même les enfants peuvent croire que tuer quelqu’un par des pierres, par des coups de machettes et par des coups de chevrons que c’est normal. Et ça, ça affecte le moral et ça a une conséquence dans le futur sur les actes. Nous pensons que nous devons arrêter cette justice populaire et avoir encore confiance aux services de sécurité », a-t-il exhorté.

Celui-ci estime par ailleurs que les autorités compétentes doivent prendre des mesures idoines pour mettre fin à l’insécurité.

Jocel Biryeka

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