
Une vive tension a été observée dans la partie Ouest de la ville touristique de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu mercredi 30 août 2023. Ce, suite à une manifestation organisée par les adeptes de l’église “La fois Naturelle Judaïque Messianique vers les Nations/Agano la Uwezo wa Neno”, communément appelé “Wazalendo”, pour exiger le départ des casques bleus de la MONUSCO et pour la continuité de lutte pour l’indépendance du Congo et de l’Afrique.
Magasins, Boutiques, officines pharmaceutiques sont restés formés tout l’avant-midi. Si certains habitants ont respecté le mot d’ordre des organisateurs de la marche, d’autres craignaient des représailles.
Dans le secteur de transport, seuls les taxis-motos pouvaient être aperçus sur la chaussée, à l’absence des taxis-bus.
La partie Est de la ville touristique a été caractérisée par une acalmie et paralysie des activités socio-économiques, pendant que des échauffourées étaient signalées dans la partie Ouest de Goma.
Les éléments de forces de sécurité et d’ordre ont étouffé la marche qui devrait chuter au niveau de la base de la MONUSCO. Les protestataires ne jurent que pour le départ de casques bleus et les éléments de la force régionale de l’EAC, présentes sur le sol Congolais.
Dans un communiqué rendu public, le porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu, le Lieutenant-Colonel Ndjike Kaiko Guillaume a donné un bilan de sept (07) morts dont six (06) adeptes et un élément de la police nationale congolaise, ainsi que 158 personnes interpellées.
Certains activistes des droits humains œuvrant dans la ville de Goma ont appelé à un dialogue entre les organisateurs de la marche et les autorités compétentes, pour calmer la situation.
Jocel Biryeka, depuis Goma