La cause de son arrestation ne pas encore connue ni par la consœur aussi par ses collègues de service, lesquels faisaient déjà face à ses personnes inconnues, car aucun motif de l’arrestation n’a était communiqué accompagné d’une brutalisation de leur directrice.
« Ils ont dit qu’ils détiennent un mandat d’arrêt. On ne sait pas pour qu’elle infraction, et on ne sait pas non plus pourquoi elle a été brutalisée. Tout le monde ici a cru un enlèvement« , témoignage une journaliste de jambo RDC, un media en ligne du Sud-Kivu.
Après son arrestation, celle-ci a été conduite au parquet général à labotte, certains journalistes qui sont arrivées sur place disent que le motif de son arrestation ne lui ont pas toujours été communiqué.
« On lui a dit de patienter pour qu’elle soit entendue par un officier de la police judiciaire, » relate les confrères de jambo RDC.
Pendant que tout le monde attend savoir le pourquoi de son interpellation, les journalistes de la ville de Bukavu dénoncent un comportement de menace et de non respect de droit de l’homme vu les conditions auxquelles la consœur a été arrêtée malgré son statut autoritaire.
« Prix JDH 2021, du meilleur reportage sur les violence sexuelle « , Esther Kanga milite pour le professionnalisme lors des traitements de différentes informations, témoigne son entourage qui a du mal a savoir s’il s’agissait d’une affaire privée ou professionnelle.
Avant de prendre la direction de Jambo FM, Esther Kanga fut responsable de plusieurs autres médias au Sud-Kivu. Selon un cadre de l’union nationale de la presse du Congo ( UNPC) Sud-Kivu, c’est encore difficile et très tôt aux organisations de défenses et corporations des journalistes de donner leurs réactions à ce stade du dossier.
Luc Lukandjila