Le Centre pour la Promotion des Droits Humains “CPDH” dénonce ce qu’il qualifie des tracasseries militaires et policières pendant les heures nocturnes en commune d’Oïcha, chef lieu du territoire de Beni au Nord-Kivu.
Dans une déclaration rendue publique mardi 26 avril 2022, cette ONGDH dit avoir suivi avec attention singulière et de près, la situation sécuritaire dans la commune d’Oicha et ses environs. Selon elle, il s’observe une tracasserie pendant les heures vespérales à partir de 19 heures surtout dans les Quartiers Pakanza, Mabasele, Mbimbi, Oïcha Ier, Masosi et dans certains villages de la localité Bakila-Tenambo.
Les auteurs selon la même déclaration, sont certains militaires qui échappent au contrôle de leurs chefs de troupes et ceux commis dans les coins jugés criminogenes, certains policiers qui se soustraient à l’équipe de patrouilleurs et de bandits en main armée sont à la base de cette calamité que subit la population.
Des intimidation, extorsion des biens, braquage d’armes, tentative de viol et coups et blessures sont ceux qui caractérisent leur mode opératoire. Plus de dix (10) cas de ces abus ont été catalogués sur l’ensemble de la commune d’Oicha et une partie de la localité Bakila-Tenambo au cours de la semaine dernière, soutien Darius Syayira, coordonnateur de cette structure citoyenne.
Le CPDH rappelle ainsi à la responsabilité des outils de sécurité qui ont pour mission, la sécurisation et la protection de la population et ses biens. Le contraire serait dévier la mission régalienne leur reconnue.
Au même moment, il appelle les autorités à se pencher sur cette situation qui écume le peuple en adoptant les méthodes adaptées pour mettre fin à cette situation.
À la population, l’ONGDH/CPDH l’appelle à demeurer très vigilante et bien choisir le chemin et le moment propice pour se mouvoir le soir.
Bradeau Nganga Victor