Tous ceux qui posent des actes en faveur des survivantes des violences sexuelles et basées sur le genre doivent faire preuve de l’empathie « en se mettant dans la peau de la patiente mais sans emboîter ses réactions ». C’est une exhortation du docteur Gertrude aux prestataires des soins, psychologues, réceptionnistes des structures de santé et ceux qui interviennent dans le circuit de référencement dans la prise en charge des survivantes.
La prise en charge hollistisque des survivantes des violences sexuelles et basées sur le genre doit respecter la confidentialité et la dignité à travers une approche saine qui nécessite un personnel compatissant qui sacrifie son temps, son savoir et son expérience pour ses patients.
C’est une autre recommandations donnée par docteur Gertrude de l’organisation femme engagée pour la promotion de la santé (FEPSI), une structure opérationnelle en ville de Butembo.
Cette disciple d’hypocrate a consacré cinq (5) jours pour renforcer la capacité des prestataires de santé de quelques aires de santé de la zone de santé de Beni.
A l’en croire, la prise en charge médicale préventive, curative et un appui psychosocial doivent se faire accompagner de l’empathie en faveur des patients.
Les journalistes amis du genre, agents psychosociaux et infirmiers ont été édifiés sur tout le processus qui doit tenir compte du consentement de la personne concernée .
La formation a été organisée par care international qui a pour vision, mission et valeur fondamentale pour bâtir un monde d’espoir, de tolérance et de justice sociale.
Le médecin chef de zone de santé de Beni, docteur Michel Kasereka Tosalisana a encouragé les participants à bien capitaliser les acquis de la formation au profit de la communauté. Il a aussi souhaité voir les partenaires appuyer différents projets de construction pour le travail en toute confidentialité.
Kawa Ngoy Erick