Le noyau de la société civile forces vives de la chefferie des Bashu dans le territoire de Beni au Nord-Kivu appelle les services de sécurité à redoubler des stratégies sécuritaires pour bien sécuriser la population de cette entité coutumière où s’observent actuellement des mouvements suspects. Cette structure citoyenne l’a dit jeudi 25 Août 2022 au cours d’un entretien avec notre reporter. Son premier vice-président justifie cet appel par la situation sécuritaire précaire dans plusieurs contrées de cette chefferie où des cas de meurtre sont signalés.
Selon Maître Maombi Kahongya, l’heure est grave dans cette partie du territoire de Beni. Cet acteur de la société civile, parle notamment des cas de meurtres qui s’enregistrent dans cette chefferie dont le dernier cas à date remonte dans la nuit du mardi 23 au mercredi 24 Août 2022 dans le village de Luthuhwe en groupement Malio où un jeune de 14 ans a été tué et un autre de 20 ans blessé par balle.
A cela s’ajoute des mouvements des hommes armés et dont l’identité reste à découvrir. Il parle notamment des groupements Malio, Isale Bulambo et Vuhovi ainsi que d’autres zones riveraines du Parc National des Virunga où s’observent ces mouvements des hommes qui seraient des rebelles ougandais de l’ADF. Il regrette que cette situation pousse les habitants à quitter leurs entités pour ses refugier vers d’autres zones jugées sécurisées.
Ce cadre de la société civile a également fustigé le fait que les habitants de plusieurs autres entités de la chefferie des Bashu, notamment Misombo, Kisanga, Soma, Maniyi et Kasithu passent la nuit dans des endroits inappropriés suite à des rumeurs faisant étant de la présence des ADF dans la zone.
Il convient de noter que la chefferie des Bashu subit actuellement des attaques orchestrées d’un côté par les groupes rebelles maï-maï et de l’autre côté par des ADF.
La plus récente attaque des ces rebelles Ougandais a visé les villages de Biambe, Mungumwa et Kahondo dans le groupement Isale-Bulambo la nuit du jeudi 11 au vendredi 12 Août dernier où cinq personnes ont été tuées, d’autres portées disparues au côté des maisons de commerce pillées et d’autres incendiées.
Tsongo Kamala Bin-Phlégon