Le président national de l’Alliance Nationale pour la Paix et la Démocratie (ANAPADE), futur candidat président de la RD Congo, Mialano Tangania s’oppose à son tour à la collaboration entre la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et l’Office National de l’Identification de la Population (ONIP) dans le processus électoral qu’il qualifie “d’un plan de la tricherie des élections de 2023”.
Le président de l’ANAPADE l’a déclaré devant la presse mercredi 24 août 2022, quelques jours seulement après la déclaration du président de l’ECIDé et candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2018 aussi le prochain candidat à ce même scrutin, Martin Fayulu Madidi qui s’est aussi opposé à la collaboration de ces deux institutions.
Pour l’ANAPADE, seule la CENI est autorisée par la constitution du pays à son article 211 d’organiser les élections crédibles, libres et transparentes en RD Congo et si son président Denis Kadima et son équipe se sentent incapables à la tâche, il y a encore du temps pour démissionner.
« Nous voulons que les élections soient organisées et non pas les scénarios politiques dans notre pays. Mais ce que fait le régime de Kinshasa à travers la CENI nous fait regretter. L’article 211 de la constitution stipule que : La CENI est une institution libre pour travailler à ses activités librement, Comment aujourd’hui cette CENI veut collaborer avec l’ONIP pour vouloir préparer les enrôlements et faire le contrôle du fichier électoral ? Est ce que l’ONIP est aussi inclue aux départements de la CENI ? . Sont là des choses qui montrent qu’ils veulent créer des polémiques pour distraire l’opinion. La CENI est une institution qui est à part, qui ne doit pas se mêler par d’autres. Kinshasa veut impliquer l’ONIP avec la CENI. Nous en tant que candidats et politiciens nous nous opposons à cela car, c’est le plan de Félix Tshisekedi pour préparer la tricherie en 2023 ,» a indiqué le président de l’ANAPADE.
Outre, cet opposant Congolais pointe du doigt le régime de Kinshasa de chercher les soulèvements populaires par des manifestations pour prolonger les élections prochaines. Il se pose ensuite des questions de savoir :
« Comment expliquer que la CENI veut préparer les enrôlements et passer aux contrôles du fichier électoral pourtant les jours avancent ?, Cet enrôlement de tous les Congolais prendra combien des jours ? Le Contrôle du fichier électoral va prendre quel délai ? Car, Kadima ne le dit pas. Le budget fixe pour préparer l’enrôlement est de combien ? Le Budget fixe du contrôle électoral ne pas encore mis en exercice pourquoi ?, Pourquoi les travailleurs de la CENI qui vont s’occuper du fichier électoral ne sont pas encore Connu ?. Ils avaient mis les offres et les gens avaient massivement postulés mais pourquoi ils n’ont pas jusqu’à aujourd’hui recruter ? , Tous ça, nous donne des doutes en tant que l’opposition pour montrer les scénarios de ce régime pour qu’il n’ayant pas les élections en 2023 », s’est interrogé cet acteur politique.
Rappelons il y a quelques jours passés, le président de la CENI Denis Kadima et Richard Ilunga de l’ONIP se sont rencontrés dans les installations de la CENI à Kinshasa pour discuter autour du processus électoral de 2023.
Luc Lukandjila