mercredi, novembre 6

Beni : « 63 % de victimes des violences sexuelles et basées sur les genres sont des élèves » (SOFEPADI)

La Campagne « zéro harcelement sexuel en milieux scolaires », a été lancée par la solodarité feminine pour la paix et le developpement intégral (SOFEPADI) avec l’appui financier du fonds pour les femmes congolaises (FFC).

Les statistiques de la SOFEPADI indiquent que, 63 % de victimes des violences sexuelles et basées sur le genre sont des élèves.

Les membres des comités de dénonciations des abus et violences dans les milieux scolaires ont été formés et renforcés par la solidarité feminine pour la paix et le developpement intégral (SOFEPADI). Les objectifs visés de cette campagne, c’est de renforcer les mecanismes de lutte et de réponse à l’harcelement sexuel en milieu scolaire et renforcer les capacités des participants sur les lois instruments juridiques protégeant les femmes et mettre en place cinqs(5) comités scolaires de lutte contre les violences sexuelles et basées sur les genres en milieux scolaire et communautaire.

Au total quinze(15) filles membres des clubs scloaires, dix (10) autorités scolaires, cinq (5) membres des comités des parents des écoles ciblées à savoir: l’instutut de Beni, Bungulu, Basai vusai, ACG Imara et kabalaka, un (1) membre de la sous division de l’ enseignement primaire secondaire et technique (EPST) et du service genre ont pris part à cette activité.

Trois (3) juristes de la SOFEPADI ont facilité la tenue de cette activité à l’aide des méthodes expositives, les lois et autres instruments nationaux protegeant la femne ont fait les corps de l’activité : la constitution de la République Démocratique du Congo)
(RDC) , la loi n° 06/018 du 20 juillet 2006 portant protection des survivantes des violences sexuelles, la loi n°009/001 du 10 janvier 2009 portant protection des enfants, les instruments juridiques internationaux (la résolution 1325, le protocole de Maputo), les droits de la femne et l’harcelement sexuel ont été présentés.

Pour Maitre Isabelle Namwezi, 63% de victimes des violences sexuelles sont des élèves qui ont été harcelés par leurs enseignamts au niveau des leurs écoles ou soit par leurs camarades de classe. Tout se passe clandestinement et certains éducateurs profitent de leurs pouvoirs pour harceler les enfants et ces enfants restent silencieux.

« Beaucoup de cas sur les violences sexuelles et basés sur les genres se passent dans les milieux scolaires mais les enfants ne parlent pas nous leurs avons demander de briser le silence, de dénoncer » a-t-elle fait entendre.

Parlant au nom des toutes les autorités scolaires présentes, le directeur des études de l’instutut Bungulu Angasa Muhindo, a fait savoir que, chaque école formera un comité de base qui doit suivre de plus près ces différents cas des abus et formes des violences sexuelles et basées sur le genre qui pourront être présentées et les chefs d’établissements feront parties des ces comités des bases.

Ines Visombwere élève à l’institut Bungulu a rassurée que, désormais des séances des sensibilisations au cours des parades scolaires seront régulièrement faites pour appeler tous les éleves à la dénonciation.

La présentation, l’amendement et l’adoption d’une charte scolaire de lutte contre l’harcelement dans les milieux scolaires ont été faites. Des banderoles et des T-Shirt avec mention « zéro garcelement en milieux scolaires » ont été distribués à tous les participants.

Les deux jours d’atelier tenu du 14 au 15 mai 2021 se sont deroulés à l’hotel Pic -Marguerite situé dans le quartier Matonge en commune de Mulekera, ville de Beni.

Nono Iyhemopo Jannel

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