vendredi, décembre 6

Baraka : mort d’hommes et de dégâts matériels suite aux inondations, le Prof. Nyamangyoku pleure avec les victimes

Les habitants de la ville de Baraka et des environs, d’une partie du territoire de Fizi dans la province du Sud-Kivu, sont sous un choc suite aux pluies diluviennes qui se sont abattues la nuit du vendredi 17 au samedi 18 novembre 2023.

Deux (02) morts, aux côtés des rescapés et des dégâts matériels, dont des maisons d’habitation et autres bâtiments écroulés, des biens de valeur emportés par les eaux, d’autres inondés, c’est encore le bilan provisoire de cette catastrophe naturelle.

Préoccupé par cette situation, le notable de l’espace Fizi-Itombwe, aussi candidat à la députation nationale Professeur Ordinaire et Ingénieur agronome Nyamangyoku Obedi Ishibwela présente sa compassion aux victimes de cette dernière.

A cette occasion , il appelle toute la communauté à la prise de conscience chacun à ce qui le concerne sans jeter les responsabilités aux autorités de ces entités.

« C’est avec douleur que je viens d’apprendre encore une fois que la ville de Baraka vient d’enregistrer des dégâts humains et matériels énormes de suite des pluies diluviennes qui s’y se sont abattues cette nuit du 17 au 18 novembre 2023. La destruction de l’environnement et notamment le déboisement et des constructions anarchiques en seraient la cause principale. Les responsabilités des autorités urbaines d’une part et celle de la population d’autre part sont ici engagées et mises en cause », a fait savoir ce fils de l’espace Fizi-Itombwe.

Et de pour suivre : “Pour atténuer ces risques, une analyse approfondie des causes et les moyens de les limiter devra être une priorité pour les gestionnaires et pour toute personne qui a une parcelle de pouvoir a quelque niveau que ce soit. Personnellement, je suis aussi concerné et je devrais m’y impliquer sérieusement ».

Signalons que, c’est pour la deuxième fois que ce cas d’inondations soit enregistré dans la ville de Baraka. En 2018, plusieurs maisons d’habitations avaient été emportées par les eaux de la rivière M’Kemakye et leurs parcelles détruites par des érosions.

Luc Lukanjila

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