Le Colonel David Ipanga commandant du 2202ème régiment d’infanterie, a, au nom des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), présenté aux membres de Conseil urbain de sécurité de Baraka, un criminel kidnappeur, dans la province du Sud-Kivu. Ce dernier longtemps recherché durant trois ans, il arrêté, mercredi 27 avril 2022 à Lulimba, dans le territoire de Fizi.
Moïse Kadafi serait à la base de plusieurs cas d’enlèvements et d’assassinats des civils dans l’espace Baraka-Fizi. Il est aussi accusé d’étre à la base du Kidnapping de Madame Sarah de Médecin Sans Frontières Holland (MSF-H) qui donnait les soins gratuits à la population dans les zones de santé de Nundu, Fizi et Kimbi-Lulenge. Cette organisation avait suspendu ses activités en 2020, car son et partenaires ont été la cible des kidnappeurs.
Lors de la cérémonie de présentation du présumé kidnappeur, le maire de la ville de Baraka, a salué la bravoure des membres de son Conseil de sécurité, particulièrement celle du commandant des FARDC, le Colonel David Ipanga avec ses troupes qui ont réussi à mettre la main sur ce malfrat qui serait à la base de la souffrance sanitaire de la population de Fizi. À cette occasion, l’autorité urbaine de Beraka a encouragé sa population de fournir plus d’efforts, dans la collaboration avec les services de sécurité pour démanteler le réseau de ceux qui sèment l’insécurité dans la zone.
En réaction, Albert Etunda Mahisha, président de la société civile a également salué les efforts par les troupes dirigées par celui qu’il a surnommé « Mukombozi wetu« , en français, « Notre libérateur« , le Colonel David Ipanga. À l’en croire, Kadafi est aux arrêts, mais certains de ses complices circulent en « électrons libres« . Toutefois, il condamne le fait que certains d’entre eux sont libérés par la justice.
Les Coordinations de la société civile de Baraka et Fizi exigent une sanction disciplinaire et exemplaire de la part de la justice congolaise à Kadafi pour donner leçon à ses collègues.
Les kidnappings et assassinats par balles, sont des nouvelles formes d’insécurité signalée, en territoire de Fizi et en ville de Baraka. Les auteurs ne sont pas pour la plupart des originaires, d’après les services de sécurité qui accusent les Burundais et Rwandais, voir des Congolais venus des territoires voisins d’être des auteurs directs, en collaboration avec certains fils du terroir.
Luc Lukandjila