Les organisations de la société civile en province du Sud-Kivu ont organisé une journée ville morte ce mardi 28 décembre 2021 pour dire “non à l’entrée sur le sol congolais de la police rwandaise mais aussi à la balkanisation » de la République Démocratique du Congo.
Ladite journée à été respecté à environ septante (70%) sur toute l’étendue de la province du Sud-Kivu surtout au Sud de cette province. Les marchés n’ont pas eu lieu, boutiques et magasins fermés ausi une circulation timide a été observée surtout à Uvira, Walungu et Fizi, les organisateurs de cette journée saluent la population qui a répondue à leur appel.
Contacté par la rtr-beni.net monsieur André Byadunia Mashaka, coordinnateur provincial de la nouvelle société civile congolaise, NSCC a dit nous citons : “Je profite de ce micro pour féliciter au nom de toute les organisations de la société civile, les mouvements citoyens qui ont organisé au nom de la population du sud du Sud-Kivu en particulier et au nom de la population du Sud-kivu en général la journée ville morte de ce 28 décembre. La journée d’aujourd’hui avait un seul objectif principal, le refus catégorique de la présence de la police Rwandaise sur notre sol mais aussi il avait deux objectifs spécifiques notamment le refus de la présence des troupes étrangères sur notre sol plus particulièrement au Sud du Sud-Kivu où nous observons des infiltrations de colonnes des hommes armés qui traversent la Ruzizi vers les moyens et hauts plateaux d’Uvira et Fizi mais aussi le deuxième objectif c’est condamner les actes barbares qui se font dans les moyens et hauts plateaux les attaques contre les forces de l’ordre”, fin de citation.
Cet acteur de la société civile a présenté cependant ses condoléances aux forces armées de la République Démocratique du Congo qui continuent à perdre ses éléments sur le champs d’honneur. Il a par ailleurs appelé les groupes armés actifs en province à se rendre aux FARDC.
Signalons que, le gouvernement provincial du Sud-Kivu a interdit cette activité citoyenne, à en croire sa lettre adressée et rendue publique signifiant que la journée ville morte organisée n’avait pas des objectifs précis.
Luc Lukandjila