mardi, mai 14

Nyiragongo : le comité de déplacés sensibise sur la lutte contre l’insalubrité

Les déplacés de la guerre du M23 émettent leur inquiètude par rapport à la présence des immondices à l’Interieur et aux alentours de différents sites situés en territoire de Nyiragongo, dans la province du Nord-Kivu. Ils craignent d’être contaminés par des maladies hydriques, notamment la diarrhée, la fièvre typhoïde, le choléra et autres.

Pour faire face à cette situation, le comité d’hygiène passe dans le site de déplacés entrain de sensibiliser la population sur les conditions hygiéniques, en sollicitant l’accompagnement des autorités compétentes et organisations humanitaires.

« À l’intérieur de notre site on y trouve des poubelles, nous avons vu qu’elles peuvent être dangereuses aux déplacés et les maladies de choléra peuvent y éclater. Nous avons trouvé quatre (4) cas de choléra et ils sont allés se faire soigner au CTC, heureusement Dieu nous a aidé et ils ont récupéré, mais nous craignons que ça puisse exploser. Cette poubelle là bas, est sur le point de fermer l’accès à cette Église, le choléra est causé par la saleté et c’est pourquoi nous pensons en sensibilisant les déplacés à rendre propre leur environnement, il ya beaucoup de conseils à leur donner car s’ils continuent à faire cela sans se laver les mains, ils seront contaminés par les maladies de choléra ou leurs enfants seront infectés par les maladies« , a indiqué Buregea Ntawanga Joseph, membre du comité de déplacés chargé de nettoyage en territoire de Nyiragongo.

Pendant ce temps, l’organisation de défense des droits humains Action d’animation pour le développement des paysans, ACADEPA en sigle continue d’alerter sur le surpeuplement de déplacés dans les sites de campement de la place et dans des familles d’accueil, en provenance de Sake, Mushaki, Kilolirwe, Kitshanga et Rutshuru.

Ayant fui les hostilités entre les FARDC et les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda, ces Congolais nécessitent non seulement les vivres et non vivres, ainsi que l’eau potable pour survivre, mais aussi des installations sanitaires.

Jocel Biryeka, depuis Goma

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