Le ministère de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières de la République Démocratique du Congo a rendu public un communiqué alarmant dénonçant une série d’atrocités commises par l’armée Rwandaise et ses supplétifs du M23/AFC. Ce document met en avant les violentes exactions qui continuent de frapper les populations civiles, provoquant une onde de choc au sein de la communauté nationale.
Selon les informations relayées, au moins cinquante-deux (52) personnes ont perdu la vie, dont un malade tué par balle à l’Hôpital de Kyeshero, lors d’une attaque ciblée sur des civils dans la ville de Goma et ses environs, entre le 11 et le 12 avril 2025. Ce tragique événement s’inscrit dans un contexte de violations flagrantes des droits humains, avec notamment 297 cas d’assassinats et d’exécutions sommaires rapportés. Parmi ces atrocités, 72 cas de viols, ainsi que plusieurs cas de tortures physiques, illustrent la brutalité de ces opérations.
Les incidents se sont multipliés à travers plusieurs localités, avec des pillages dévastateurs touchant des structures essentielles telles que l’Hôpital Général de Kibu, le Centre de santé de Kibaté et d’autres infrastructures pour les communautés locales. La période du 6 au 11 avril 2025 a été particulièrement marquée par des violences intenses, dont la destruction de véhicules et le vol de matériel médical, rendant l’accès aux soins encore plus précaire.
En outre, le communiqué souligne la persistance de l’impunité dont bénéficient les responsables de ces crimes. Des appels sont lancés pour une meilleure administration locale avec la nomination de Bourgmestres au Sud-Kivu, visant à renforcer la gouvernance et à protéger les droits des citoyens.
Rédaction