Des affrontements ont repris entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23 sur plusieurs fronts dans le petit Nord du Nord-Kivu dans l’Est de la RD Congo.
Dans un communiqué, les FARDC « dénoncent les violations à répétitions par l’armée Rwandaise et ses supplétifs du M23 du cessez-le-feu voulu par la déclaration finale des pourparlers de Nairobi, du communiqué final du mini-sommet de Luanda et du communiqué du 05 février 2023 à Bujumbura ».
« Les dernières violations en date sont celles intervenues au lendemain du sommet extraordinaire des Chefs d’Etats tenu à Bujumbura en date du 04 février 2023; où les M23/RDF ont attaqué: le 05 février 2023 les positions des FARDC à Tuonane dans les alentours de Karenga et à Rumeti sur les collines surplombant les cités de Kahusa et Mushaki. Le 08 février 2023 à Kingi sur l’axe Lupango-Karenga.le 09 février 2023 à Kingi », indique-t-elle.
Par ailleurs, selon l’armée, « le M23/RDF n’est pas à sa première attaque contre les militaires du maintien de la paix car, en date du 26 mars 2022, ce dernier avait abattu un autre Hélico de la MONUSCO dans le groupement Busanza causant ainsi la mort de 08 casques bleus ».
« Tout en se réservant le droit de répondre à chaque tentative d’infiltration de ses lignes par le M23/RDF, les Forces Armées de la république Démocratique du Congo rassurent qu’elles demeurent respectueuses de toutes les résolutions prises par les Chefs d’Etats de la Communauté d’Afrique de l’Est à Nairobi, à Luanda et à Bujumbura tendant à ramener paix et la sécurité en République Démocratique du Congo », poursuit la même source qui invite :
« La Communauté Internationale ainsi que la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC) en sigle, à constater toutes ces violations flagrantes du cessez-le-feu par le M23/RDF afin de tirer toutes les conséquences y afférentes ».
Paluku D.