jeudi, avril 18

Nord-Kivu : Les forces vives de Kasindi demandent à Mboso de mettre à la portée de la justice la liste des élus complices des groupes armés

Les forces vives dont les membres de la société civile et du conseil local de la jeunesse de Basongora, en secteur Ruwenzori, territoire de Beni dans la province du Nord-Kivu dans l’Est de la République Démocratique du Congo demandent au président de l’Assemblée nationale, l’honorable Mboso N’kudia de mettre à la portée de la justice la liste des élus accusés d’entretenir des liens avec les groupes armés actifs au Nord-Kivu.

C’est après qu’il a interpellés ses collègues du Nord-Kivu à quitter ces groupes armés à la plénière Lundi 29 Mars 2021 au moment où ils voulaient inscrire la question de Beni parmi les matières à traiter à la plénière. Interrogés par la rédaction rtr-beni.net, ces structures renseignent que, dans le cas contraire, elles menacent d’appeler la population aux actions de la rue contre ses propos jugés d’incendiaires.

Pour Jackson Muhiwa, président du conseil de la jeunesse du groupement Basongora, les propos tenus par le président de la chambre basse du parlement est une preuve que la question des massacres de Beni n’est pas prise au sérieux au niveau des institutions de la République.

« En vue de rendre justice aux milliers des familles victimes des exactions commises par les ADF, nous demandons au président du parlement de mettre à la portée de la justice la liste des élus qu’il a identifié comme complices de l’insécurité au Nord-Kivu » a-t-il déclaré.

De son côté, le secrétaire rapporteur de la société civile forces vives de Basongora fustige que ce n’est pas pour la première fois qu’une si grande personnalité au sommet de l’Etat accuse les élus de cette région. Il estime que, c’est une façon pour les vraies complices de fragiliser les élus du Nord-Kivu.

Pour rappel, devant les députés nationaux Lundi 29 Mars courant, le président de l’Assemblée nationale de la RDC a demandé aux élus du Nord-Kivu de quitter les groupes armés pour permettre le retour de la paix dans la région de Beni, une zone déchirée depuis 2014 par les massacres des civils.

Serge Mulimani

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