
Les professionnels de médias et tous les internautes sont interdits de diffuser et/ou publier toute information allant dans le sens de décourager les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) pendant cette période des affrontements entre les forces loyalistes et les terroristes du M23 dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu dans l’Est de la RD Congo.
Cette décision a été communiquée aux responsables des médias mercredi 26 octobre courant, par le Général Major, Sylvain Ekenge, porte-parole des FARDC.
Celui-ci a réuni ces représentants des maisons de presse œuvrant dans la ville touristique de Goma, pour statuer sur la situation sécuritaire qui prévaut actuellement dans la province du Nord-Kivu, notamment l’agression de rebelles du M23 dans le territoire de Rutshuru.
La bouche autorisée des forces loyalistes et porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu a mis en garde toute personne qui diffusera des informations mensongères, avant de promettre la fermeture des médias qui s’impliquera et l’arrestation du journaliste responsable.
Pour lui, le rôle de médias en cette période, est d’accompagner les forces armées de la République Démocratique du Congo, afin de boutter hors d’état de nuire l’ennemi de la paix.
D’après certains chevaliers de la plume joints par la rédaction de rtr-beni.net, cette décision interpelle les responsables des médias, à encompagner les journalistes afin d’exercer leur métier dans le respect d’éthique et de déontologie.
Cette décision intervient pendant une période caractérisée par des combats entre les FARDC et les terroristes du M23 et leurs alliés, dans le groupement Jomba et Bweza, affrontements qui poussent des milliers d’habitants à fuire leurs milieux respectifs, craignant pour leur sécurité.
Jocel Biryeka, depuis Goma