mardi, mars 18

Nord-Kivu/CENI : les CTT de Lubero ont du mal à exercer leurs tâches suite au manquement de moyens financiers

Les Contrôleurs Techniciens Territoriaux de la commission électorale nationale indépendante (CENI), territoire de Lubero en province du Nord-Kivu dans l’Est de la RD Congo se sont adressés à travers une correspondance à Monsieur le Président de la CENI pour exprimer leur indignation et inquiétude autour de la vie qu’ils traversent actuellement sans moyen financier, c’est après avoir signé le 15 février 2023 un contrat de prestation des services en tant qu’agents temporaires à la CENI antenne de Lubero en qualité de Contrôleurs Techniques Territoriaux et avaient été largués sur terrain pour les opérations d’identification sans moyens d’existence, au risque et péril de leurs vies. Dans l’exercice de leur fonction aucun frais de déploiement, ni 1/3 du contrat ne leur pas été fourni, ont-ils écrit.

 » Nous venons auprès de votre majesté étant devenu insupportable à la suite des pannes innombrables, nous effectuons des mouvements multiples et de longue distance entre nos CI et Antenne, avec tous les risques liés aux conditions de voyage dans notre territoire. Dans le mandat de notre travail, nous avons à superviser le travail des MCO qui sont affectés dans nos aires de compétences relatives. Parmi eux, se trouvent les opérateurs de saisie et les Préposés Polyvalents qui ont été délocalisés de leurs milieux de résidence habituelle, ce qui accroît leur vulnérabilité par rapport aux autres MCI (PCI et PI), considérant le contexte faisant objet de nos réclamations « , ont ainsi écrit.

En suite les agents de la CENI en territoire de Lubero recommandent c’est qui suit :

  1. Que la CENI paye pour eux le salaire du premierou déjà presté et les frais de déplacement;
  2. De ce qui précède, que l’employeur les remette en écrit l’avenant couvrant la période de prolongation à partir du 18 mars 2023 qu’il avait ajouté au-delà de leur contrat régulier du 16 février au 17 mars 2023.
  3. Que les frais des agents de sécurité et le salaire des MCI soient payés afin de non seulement placer les MCI dans les bonnes conditions de travail mais aussi nous leur assurer la sécurité devenue volatile dans les contrées où les CI sont gardés par les forces armées.

Tout en se rassurant de la réussite des opérations de la RFE, ils exigent le concours de plus d’un citoyen, à cela ils demandent à la CENI de placer les agents temporaires dans les conditions favorables afin de leur permettre de matérialiser le Rebranding de la CENI, dont le président de la CENI Denis Kadima en est le panier.

Luc lukandjila

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