Le premier vice-président de la commission défense de l’Assemblée Nationale, Professeur Jacques Djoli approuve la démarche du président Congolais, Félix Tshisekedi celle de mutualiser les efforts avec l’armée Ougandaise (UPDF) afin de traquer les rebelles Ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF).
Dans une interview exclusive accordée à www. Rtr-Beni.net, le mardi 7 décembre 2021, le député Jacques Djoli affirme que l’objectif global de cette opération est de défaire tous les groupes armés locaux ou étrangers, qui pululent dans l’Est de la République démocratique du Congo.
“Il est important qu’il fallait donner une réponse d’urgence à ce processus d’éradication de ces mouvements armés qui ont détruit le tissu social, qui se sont déjà incrustés dans le mécanisme d’exploitation illégale des ressources naturelles et qui finalement ont pris en otage toute une partie du territoire national. L’objectif est de défaire toute cette monstruosité en coupant le pont voilà pourquoi, cette phrase de coercition d’intervention doit nous permettre de faire en sorte que cette situation puisse se terminer et que la population puisse retrouver la paix dans cette partie”, a expliqué le professeur Jacques Djoli, premier vice-président de la commission défense à l’Assemblée nationale.
Il indique que la lutte contre le terrorisme est sans frontière. Dans ce sens, le Professeur Jacques Djoli salue le lancement des opérations militaires conjointes entre l’armée Ougandaise, UPDF et les FARDC.
“Vous savez que cet ennemi ADF n’est pas un mouvement Congolais mais plutôt un mouvement étranger, il est important qu’on puisse dire à tous ces mouvements étrangers Rwandais ou Ougandais et autres qui opèrent chez nous que notre terre n’est pas une terre de prolifération des bandits et autres groupes. Il est important qu’ayant opté pour le terrorisme ils doivent savoir que la lutte contre le terrorisme est sans frontière. Il est important que ce mouvement ADF qui veut profiter de la porosité des nos frontières pour opérer il faut qu’il sente que nous sommes capables de donner une réponse adéquate à la nature régionale de la menace par une frappe régionale”, a-t-il ajouté.
Professeur Jacques Djoli a accompagné à Beni, le ministre de la défense Gilbert Kabanda, qui a bouclé sa mission de 72 heures le mardi 7 décembre dans cette région en proie aux milices locales et étrangères. Selon le vice-président de la commission défense à l’Assemblée nationale, le patron de la défense nationale a profité de son séjour à Beni afin d’évaluer l’état de siège en écoutant les acteurs sociaux et les responsables de l’appareil sécuritaire et Judiciaire.
“Après six mois des opérations il était important qu’on fasse ce qu’on peut appeler évaluation in situ en venant rencontrer les militaires autres intervenants sur le champ des opérations pour avoir leurs avis, leurs orientations pour la suite de ce qu’on appelait l’état de siège mais il fallait écouter ceux pour qui les opérations ont été lancées à savoir la population, la société civile, les églises, les chefs coutumiers pour que finalement ensemble avec eux nous puissions évaluer l’état de siège”, a fait savoir le professeur Jacques Djoli.
Jonathan Kataliko