Pour renforcer la cohabitation pacifique longtemps disparue entre la communauté Banyamulenge et les autres communautés vivants en territoire de Fizi au Sud-Kivu, le maire de la ville Baraka Jacques M’mbucwa Hussein accompagné du commandant du 2202ème régiment de l’armée le colonel David Ipanga ont visité mardi 10 mai 2022 le village Bibokoboko situé en groupement des Masimukinja, secteur de Mutambala en territoire de Fizi au Sud-Kivu, un village en majorité des membres de la communauté Banyamulenge.
La mission visait à bétonner la pacification entre les membres de cette communauté avec d’autres communautés vivants à Baraka c’est notamment les Bembe, Banyindu, Fuliro, Rega, Babwari et autres vivants en ville de Baraka d’où une fissure de manque de collaboration se faisait observer de nouveau, indique à www.rtr-beni.net le confrère Ibrahim Byaômbe, chef de la cellule de communication de la mairie de Baraka.
Sur place à Bibokoboko, les responsables de différentes tributs ont salué la visite de l’autorité urbaine pour cette cause en promettant améliorer l’ancien mode de conflits et que ça soit ainsi vise-versa au nom de la paix durable.
“Cette visite du maire de la ville de Baraka ici à Bibokoboko reste historique” a dit à la presse au nom de toutes les couches des populations de Bibokoboko monsieur David Matare, chef de ce village.
Le maire de la ville de Baraka a constaté la libre circulation des populations de ces deux entités contrairement aux passés celà malgré la timidité c’est qui a permis à Jacques M’mbucwa Hussein de rejeter en bloc les messages qui circulent sur la toile selon lesquels il y a pas totalement des circulations sur axe Baraka-Bibokoboko. Il a ainsi demandé aux populations de Bibokoboko et Baraka de renoncer les échanges commerciaux et aux humanitaires qui exercent des projets dans la zone d’intervenir librement.
Les conflits intercommunautaires entre les Banyamulenge et les Bembe durent longtemps en territoire de Fizi, malgré les efforts fournis par les autorités politico-administratives, les problèmes liés à l’occupation des terres et vols des bétails, sont au centre de ce conflit qui passe des générations à générations.
Luc Lukandjila